
À l’instar de la communauté internationale, le Mali a célébré,
dimanche dernier au Groupe scolaire de Kati koko, la Journée mondiale de l’hygiène
menstruelle (JMHM). Le secrétaire général du ministère de l’Éducation
nationale, Kinane Ag Gadeda, a présidé la cérémonie en présence de la représentante
adjointe du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) au Mali, Andréa
Berther. L’événement a mobilisé des enfants, les autorités municipales et
coutumières ainsi que les organisations et services en charge de la défense des
droits des filles.
L’édition 2023 de la JMHM a pour thème national : «Nous
nous engageons à mettre fin à la précarité et à la stigmatisation des menstrues».
Le but est de rompre le silence et de promouvoir la gestion de l’hygiène
menstruelle. Selon la représentante adjointe de l’Unicef au Mali, c’est
une occasion pour prendre des mesures concrètes en vue de briser les tabous et
faire évoluer les mentalités discriminatoires autour de la santé menstruelle.
Andréa Berther a indiqué qu’une étude réalisée par l’Unicef en 2019 sur l’hygiène
menstruelle dans les Cercles de Bandiagara et de Kati a révélé qu’environ 90%
des adolescentes ne changeaient pas leurs serviettes hygiéniques à l’école pendant
les menstruations. Elle a prévenu que la pratique est susceptible de provoquer
des risques d’infections, d’inconfort et de manque de concentration.
À titre
d’exemple, a-t-elle argumenté, jusqu’à 20% des filles du Cercle de Bandiagara
ont affirmé avoir manqué un cours pendant leurs menstrues, soit à cause de la
douleur ou pour des besoins de rechange de leurs serviettes hygiéniques. Cet
absentéisme des filles, a justifié la représente de l’organisation onusienne,
est dû au faible accès aux infrastructures d’eau et d’assainissement. Selon le
programme de suivi conjoint OMS/Unicef (2021), seulement 30% des écoles du Mali
disposent de latrines améliorées, séparées filles/garçons et 70% de ces écoles
ont un point d’eau amélioré nécessaire à la bonne gestion de l’hygiène
menstruelle.
Selon Andréa Berther, ces données montrent des avancées notables
dans la satisfaction du droit des filles et des garçons au Mali de vivre et étudier
dans un environnement sain. La présidente de la Plateforme nationale pour la promotion
de la gestion de l’hygiène menstruelle au Mali (PNP-GHM), Mme Barry Aminata
Touré, a estimé que le manque d’accès aux produits de l’hygiène menstruelle et
l’absence des installations sanitaires sûres dans les écoles peuvent conduire
les filles vulnérables à la déperdition scolaire, aux risques du mariage
d’enfants et des grossesses précoces. Et de regretter que les pesanteurs
socioculturelles ont des conséquences sur l’épanouissement social et économique
des femmes et filles.
La représentante du Parlement des enfants, Mariam Finda
Konaté, a déploré le fait que le sujet relatif à l’hygiène menstruelle reste
encore un tabou, entouré de stigmatisation et d’ignorance. «Nous devons
sensibiliser les populations sur l’importance d’une hygiène menstruelle adéquate»,
a lancé l’enfant parlementaire. En la matière, les séances de causerie sur la
gestion de l’hygiène menstruelle mise en place au Groupe scolaire de Kati Koko
par la PNP-GHM a permis de mettre fin aux abandons et aux absences.
Selon des
filles, ces causeries leur ont été utiles tout comme les toilettes bien équipées
dont elles disposent désormais. Le secrétaire général du ministère de l’Éducation
nationale a rappelé qu’en 2018, son département a intégré les questions
relatives à l’hygiène menstruelle dans les programmes d’enseignement. Kinane Ag
Gadeda a également cité comme acquis la mise en place de la PNP-GHM.
La cérémonie a été marquée par la remise de 300 kits de gestion de l’hygiène menstruelle (serviettes lavables et savons) par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et la visite d’un bloc de toilettes destinées aux filles.
Mohamed DIAWARA
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