
Gaoussou Coulibaly, président de la Hac
Ces propos ont été tenus hier par le président de la Hac,
Gaoussou Coulibaly, lors d’un point de presse organisé dans les locaux de la
structure. Cette rencontre avait pour but d’informer l’opinion sur la problématique
de la redevance des radios et télévisions.
Gaoussou Coulibaly a, d’abord, rappelé avoir
convié l’Urtel, à l’instar d’autres organisations professionnelles, pour échanger
sur le secteur de la presse en général et celui des médias audiovisuels en
particulier. Au cours de cette rencontre, un tableau d’ensemble de la situation
des radios et télévisons a été dressé pour permettre à l’Urtel de mesurer les
efforts de beaucoup de promoteurs de médias, mais aussi des manquements de
certains par rapport à leurs engagements contenus dans les conventions et les
cahiers des charges signés. De plus, la Haute autorité de la communication,
dans un souci de pédagogie et de clarté, a indiqué toutes les démarches
entreprises par ses services, conformément aux textes, pour un rappel à leurs
obligations.
Il est sorti de cette rencontre différentes
situations. D’abord, il a été constaté que des radios et télévisions émettent
sans aucune assignation de fréquence ou d’autorisation. Elles seront, par conséquent,
«fermées sans délai». Ensuite, il y a des radios et télévisions qui ont signé
une convention avec la Hac mais qui, quatre ou cinq ans après l’attribution de
la fréquence ou de l’autorisation, ne sont toujours pas installées. Or, le délai
d’opérationnalisation est de six mois. Ainsi, après des mises en demeure, la
Hac s’est vue obligée de leur retirer les fréquences ou autorisations au risque
de violer les textes en vigueur.
Enfin, des radios et télévisions cumulent des
arriérés de redevances de quatre, voire cinq années. La Hac a traité ces
dossiers avec la flexibilité que permettent les textes, tout en accordant des
moratoires de paiement. Il s’agit du paiement d’un acompte sur les redevances
annuelles dues et le paiement échelonné du reliquat dans un délai raisonnable.
«Pour l’information de l’Urtel et surtout de
l’opinion nationale, une quarantaine de radios et télévisions ont déjà bénéficié
de cette faveur au cours de cette année 2023», a révélé le président de la Hac.
Gaoussou Coulibaly ajoutera que la Hac a toujours marqué sa disponibilité à
examiner les cas spécifiques mais qu’elle ne peut entretenir un double standard
entre des médias et des promoteurs qui évoluent dans le même environnement
socio-économique et font face aux mêmes contraintes.
«Le communiqué de la
l’Urtel s’écarte volontairement du contenu de nos échanges pour des raisons que
nous ignorons», a-t-il fait remarquer. Et de poursuivre : «L’Urtel peut être
en désaccord avec les décisions de la Hac, mais rien ne saurait justifier,
encore moins tolérer, l’invective et des propos au ton comminatoire.» Le Collège
de la Hac a réitéré sa disponibilité à maintenir le climat de dialogue et de
collaboration avec l’ensemble des faitières des médias.
Le paiement de la redevance est une obligation légale stipulée à l’article 14 de la loi n° 2021-019 du 12 mars 2012 relative aux services privés de communication audiovisuelle.
Oumar SANKARE
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