
Zoumana Sacko en vend au
marché de Sébénikoro secteur 7, en Commune IV. Selon lui, le prix du Kinkéliba est
intact. «Le petit panier est vendu à 250 Fcfa et le sac de 50 kg est cédé à
2.000 Fcfa. Il y en a aussi pour 50 Fcfa en détail. Comparés aux autres années,
le prix n’a pas changé», révèle le commerçant. Avant le mois de Ramadan, se
souvient Zoumana Sacko, le citron était vendu à 50.000 Fcfa le sac de 100 kg.
La même quantité vaut aujourd’hui 75.000 Fcfa, soit une hausse de 25.000 Fcfa.
«Je vends le tas de trois citrons à 100 Fcfa», explique-t-il. Raison ? Le
citron commence à se faire rare sur le marché, car sa saison tend vers la fin.
D’où, selon lui, la hausse progressive de son prix sur le marché. Le kilo du
tamarin est vendu en gros à 450 Fcfa, contre 500 Fcfa chez les détaillants.
Le
petit tas est rétrocédé entre 50 et 100 Fcfa. Marchand de dattes au Quartier du
Fleuve, ce quadragénaire qui a requis l’anonymat, vend quatre types de ce
produit. Le kilo de la grosse datte, la plus demandée en cette période, coûte
1.500 Fcfa. Mais, elle est moins achetée par les clients à partir du 20è jour
du mois béni, explique-t-il. La plus succulente qui coûte 1.000 Fcfa est un peu
similaire à la datte industrielle. Vendue en toute période de l’année, le
dernier type est cédé également à 1.000 Fcfa le kilo.
«Ces dattes viennent du
Nord de notre pays, mais je m’approvisionne aux magasins de vente de dattes à
Bagadadji», ajoute-t-il. Vendeuse de jus de dableni, de gingembre et de
tamarin, Mariam Kanté, est une cliente de Zoumana Sacko. «Le gingembre que
j’achetais à 500 Fcfa le kilogramme est maintenant vendu à 750 Fcfa. Je
m’attendais à cette hausse des prix, car tous les ans nous assistons à cette
spéculation. Toutefois, les prix de ces produits sont un peu stables cette
année comparés à la même période l’année dernière», constate la vendeuse de
jus.
Vendeuse de menthes et de
citronnelles au marché de Bolibana, Maïmouna Traoré s’approvisionne à Kati. «Le
prix plancher de mes menthes est fixé à 50 Fcfa. Je cède trois citronnelles à
100 Fcfa. Cette année, j’arrive à vite écouler mes produits», déclare-t-elle. Installée au cœur du marché
de Wolofobougou Fatoumata Diarra vend divers types de légumes.
Le prix de la
salade et du concombre a augmenté, répond-elle. «J’achetais la planche de
salade entre 400 et 600 Fcfa. Maintenant, il est cédé à 750 Fcfa. Je ne
peux plus vendre pour 100 Fcfa. Le sac de concombre est passé de 4.000 Fcfa à
6.000 Fcfa», explique Fatoumata Diarra. Les aubergines, la tomate, les
poivrons, leurs prix oscillent entre 4.000 à 10.000 Fcfa le sac de 50 kg. Une
fourchette qu’elle juge raisonnable, comparée aux autres années à la même
période. «En ce mois béni, les légumes frais sont abordables sur le marché.
Chacun y trouve son compte.
Le prix commence à partir de 25 Fcfa pour les
détaillants», se réjouit Fatoumata Diarra.
Rencontrée à la sortie du marché, Mme Kané tient à la main un sceau en
caoutchouc de couleur chocolat. «Je viens d’acheter ces trois emballages de
céleri à 50 Fcfa. Les poivrons qu’on achetait à 100 Fcfa sont cédés maintenant
au prix de 50 Fcfa. Je viens d’acheter également deux grosses aubergines à 50
Fcfa. Cette année, la cherté ne concerne nullement les légumes», fait observer
la ménagère.
Au marché nommé Kènèbani Sugu, sis à Bolibana, Fousseyni Sogodogo
vend des oignons et des pommes de terre. Debout au milieu des clients, le
marchand explique : «L’oignon est toujours cédé en gros au prix de 200
Fcfa et en détail à 225 Fcfa». Toutefois, déplore-t-il, le kilogramme de la
pomme qui coûtait 300 Fcfa est aujourd’hui cédé à 375 Fcfa au consommateur.
Fatoumata M.SIDIBÉ
KadiatouOUATTARA
Rédaction Lessor
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