
La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence du secrétaire exécutif
du FPLM, Ibrahima Aya, de l’administratrice générale de la Fondation Orange
Mali, Mme Coulibaly Hawa Diallo, et de l’un des deux formateurs, le journaliste
Thierry Perret.
L’objectif de cette formation est de renforcer les compétences
d’animateurs d’émissions littéraires et de jurés littéraires en matière de
critique littéraire afin de contribuer à l’amélioration de la qualité et de la
reconnaissance de la production littéraire dans notre pays.
Il faut rappeler que la
formation sera animée par Thierry Perret et l’ancien ministre de la
Communication, éminent journaliste et analyste politique, Gaoussou Drabo. Selon
Ibrahima Aya, la critique littéraire est une partie intégrante de l’écosystème
du livre.
«Nous avons commencé avec beaucoup de difficultés, mais aujourd’hui, grâce au travail énorme des écrivains,
nous avons une quarantaine de titres par édition, donc il y a eu une
progression en termes de quantité», a indiqué le secrétaire exécutif du FPLM
qui a déploré qu’à ce jour, il n’y qu’un seul Malien qui a reçu le prix
continental Hamed Baba, donc cela explique qu’il y a encore du chemin à faire
pour être à hauteur de ce que nous revendiquons.
Pour lui, il est important de
faire en sorte que les auteurs et les éditeurs soient accompagnés dans leur
travail de mise à disposition des textes de qualité. Pour cela, les
journalistes et les animateurs contribuent grandement à promouvoir la littérature
malienne. L’organisation de cet atelier de formation des journalistes, jurés
littéraires et grands lecteurs à la critique littéraire s’inscrit dans ce
cadre, a-t-il précisé.
Quant à Mme Coulibaly, elle a
d’abord expliqué que la Fondation Orange Mali a décidé d’accompagner cette
formation pour une meilleure professionnalisation de tous les acteurs de la
littérature. «Nous souhaitons que le Mali puisse être cité dans l’attribution
des prix internationaux. Et cela ne peut se faire sans ce genre de formation,
sans la professionnalisation des acteurs de la littérature. C’est pourquoi, la
Fondation Orange Mali soutient l’initiative», a souligné l’administratrice de
la Fondation Orange Mali.
Il ressort des termes de références
de l’atelier qu’à la faveur du regain d’intérêt pour la littérature dans notre
pays qui se traduit par un nombre croissant de nouveaux titres publiés chaque
année, la formation des journalistes aide le public à découvrir les œuvres littéraires.
Ce qui devra aider la production littéraire en hausse à franchir le pas
qualitatif qui la fera hisser à hauteur
des plus reconnues de la sous-région.
Nahawa SANGARÉ
Rédaction Lessor
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