
La marque collective a pour fonction d’identifier l’origine de produits et de services émanant d’un groupe d’acteurs
Ces propos ont été tenus par le chef département dépôt-enregistrement des titres de propriété intellectuelle au Centre malien de promotion de la propriété industrielle (Cemapi), Almouctar Baba Kounta. C’était lors de l’atelier d’information et de sensibilisation des acteurs de la filière bétail/viande sur la marque collective et ses implications. Organisé par le Programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest (Pacao), cet atelier s’est tenu au sein du Cemapi.
Faut-il le rappeler, l’économie malienne est essentiellement
dominée par le secteur primaire (agriculture, élevage, foresterie et pêche) qui
occupe plus de 80% de la population active et contribue considérablement à la
formation du produit intérieur brut. En ce qui concerne le secteur de
l’élevage, «force est de constater qu’une part importante de cette filière est
exportée et commercialisée à l’extérieur le plus souvent sans label et sous le
label de pays voisins constituant un manque à gagner», a indiqué Almouctar Baba
Kounta.
À cet effet, l’inter profession bétail/viande du Mali et Pacao Mali ont
initié l’étude de faisabilité de la marque collective et développement du label
viande rouge et ces dérivés au Mali. «Chaque État revendique des produits qui
lui sont propres. Nous voulons que le Mali s’approprie ses produits, ce qui
permettra aux acteurs de s’organiser, faire face au danger du marché, être plus
compétitifs. Une marque forte permet de créer plus de confiance, plus de
bénéfice et plus de profits», a indiqué Sidiki Tangara, responsable qualité et
certification de Pacao.
Pour sa part, Sagara Saran Bouaré, responsable genre de
l’interprofession bétail/viande du Mali estime que «la marque collective
permettra de mettre le dispositif en place pour la labellisation du bétail sur
pied. Afin de développer la filière, l’usage d’un label permettra de profiter
des dérivés du bétail sur pied et mettre la qualité du Mali en avant sur les
marchés».
La marque collective a pour fonction d’identifier
l’origine de produits et de services émanant d’un groupe d’acteurs
(association, groupement de fabricants, de producteurs ou commerçants, personne
morale de droit public) autorisé à l’utiliser en vertu d’un règlement d’usage.
Quant au label, c’est une marque distinctive d’un produit qui permet de lui
reconnaître une certaine qualité, une conformité par rapport à des normes, dans
le but de le distinguer d’autres produits.
Le ministère de l’Élevage et de la
Pêche, et ses partenaires comme le Pacao ont entrepris l’organisation des
producteurs en interprofessions, a expliqué le représentant de ce département,
Ousmane Tall. Déjà, les interprofessions lait et bétail/viande sont mises en
place. S’en suivront les interprofessions pêche et aviculture. «Le Niger est
connu pour son label Kilishi (viande séchée), il nous importe aussi de mettre
en avant nos produits», a-t-il conclu.
Ces trois dernières années, le ministère
en charge du Commerce et des partenaires comme Pacao-Mali s’est engagé dans une
dynamique de labellisation des produits locaux dont l’échalotte de Bandiagara, le
bogolan, le sel gemme de Taoudenit, la gomme arabique, la mangue du Mali, le
beurre de karité, le sésame, etc.
Oumar SANKARE
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