
Les
éléments du commissaire principal, Modibo Traoré du commissariat de police de
Torokorobougou (ex-4ème arrondissement) ont mis, la semaine dernière, le
grappin sur un escroc. Il s’agit de O.C, celle-la même qui se présentait à ses
victimes potentielles comme un agent de la police.
Elle usurpait en effet,
l’identité de policière, pour tromper la vigilance des candidats aux concours
de recrutement au sein des forces de défense et de sécurité qui se sont déroulés
recemment. L’indélicate dame se faisait toujours passer pour une policière au
niveau dudit commissariat, afin de gruger ses victimes en les dépossédant de
leur argent. C'est pourquoi, après son interpellation, elle a été accusée de
«faux et usage de faux, d’usurpation de titre et de fonction et abus de
confiance».
Cet
individu sans scrupule, sévissait à Torokorobougou, en Commune V et Kalabancoro
à la périphérie de la ville. S'il faut croire nos sources, dans les endroits où
il sévissait, tout laisse à penser qu'elle a fait de nombreuses victimes. La
jeune dame avait une stratégie très simple, mais efficace.
Elle se cachait
derrière la fonction d’agent de police pouvant fournir une carte d’identité à
ceux qui la demandent. Pour convaincre les candidats au recrutement, non moins
ses victimes potentielles, O.C se présentait à eux comme étant une porteuse
d’uniforme au sein du commissariat (probablement de la section carte
d’identité) et leur miroitait une possible facilité de leur faire acquerir la
pièce d’identité, moyennant 10.000 à
15.000 Fcfa, selon les demandeurs.
Pour
qui connaît la pénurie qui entourait l’obtention de ce document administratif
nécessaire pour postuler à ces concours, la fausse policière en a fait une
aubaine pour se faire de l’argent. Dans sa façon de faire, non seulement elle
surenchérissait, mais egalement c’était avec succès. Les victimes se
retrouvaient ensuite lésées et ne voyaient jamais le document après. Toujours
dans la logique de bien les avoir, elle mettait en avant sa fonction ou son
poste au niveau du commissariat. Dans la plupart des cas, ses victimes ne
cherchaient pas à comprendre et
mettaient la main à la poche avec l’espoir d’avoir le document pour
postuler aux concours de recrutement.
Une
fois qu'elle a son argent en poche, la suite est connue. La policière
disparaissait dans la nature laissant ses victimes dans une attente
interminable. Le faux agent a vécu ainsi durant des mois en faisant au passage
de nombreuses victimes. Des jeunes gens prêts à sauter sur la moindre occasion
pour se munir de la pièce d’identité ont été ses victimes. Comme le temps passe
et que les victimes ne voyaient rien venir, certaines ont commencé à réfléchir
et à ouvrir leurs yeux.
C'est ainsi que les premières plaintes ont commencé à tomber
sur le bureau des policiers du commissariat de police de Torokorobougou.
Naturellement, plus le temps passait, plus le nombre de plaintes augmentait et
les descriptions de tous les plaignants convergeaient vers la même personne.
Après analyse des différentes plaintes, les policiers dudit commissariat ont
compris qu'il s'agissait d'un cas d'escroquerie savamment exécuté par un maitre
en la matière. De là, la recherche policière a fait le reste. O. C a été traquée de part et d'autre sans qu'elle
ne s'en aperçoive.
Les policiers ont pu obtenir d'importants renseignements sur
l’escroc. C'est ainsi que la jeune dame a été localisée, puis interpellée à
Kalanban-coro. Elle a été prise et conduite dans les locaux du commissariat.
Les preuves étaient suffisantes contre O.C pour qu'elle nie quoi que ce soit.
Son dossier a été diligenté et renvoyé au parquet du Tribunal de grande
instance de la Commune V du District de Bamako.
Rappelons que depuis le lancement des concours de recrutement dans les rangs des forces de défense et de sécurité, les difficultés liées à l’accès aux documents administratifs donnent lieu à de la surenchère aussi bien qu’à des falsifications. Les autorités invitent les populations à dénoncer tout acte du genre.
Tamba CAMARA
Dans un communiqué datant de ce mardi 14 octobre 2025, l´État-major général des Armées a révélé le bilan des opérations du 13 octobre dernier dans la Région de Tombouctou..
Le Mali a célébré, ce 13 octobre 2025, la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophes, placée sous le thème « Financer la résilience, pas les catastrophes ». À cette occasion, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général de division Daoud .
Cette annonce a été faite ce lundi 13 octobre par l'État-major général des Armées à l'issue d'une opération menée le samedi 4 octobre dernier. Un autre coup de massue sur les forces du mal après les faits d'armes des FAMa et leurs alliés de l’AES en milieu de semaine dernière.
Les frappes aériennes menées le 8 octobre 2025 dans le secteur d’Inarabane, Région de Ménaka, et ayant fait l’objet d’un communiqué le 9 octobre, ont été exécutées avec un remarquable succès et une grande précision, a annoncé ce samedi 11 octobre 2025 la Direction de l’informatio.
Hier vendredi 10 octobre, les vecteurs aériens des Forces armées maliennes (FAMa) ont encore engrangé des succès en détruisant des bases terroristes dans la zone frontalière avec le Niger..
Dans le cadre des opérations de sécurisation du territoire national, les Forces armées maliennes (FAMa) ont mené, dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 octobre 2025, une intervention de grande envergure dans la zone de Zantiebougou, Région de Bougouni..