
Cheick Oumar Traoré, directeur général de la SMTD
Le ministère de l’Économie numérique, de la communication et de la Modernisation de l’Administration du Mali entend réussir le pari de l’étape bamakoise des réunions stratégiques du Comité de liaison de la Dorsale Transsaharienne de la Fibre optique.
La première session du CLDT s’est tenue, il y a six mois, précisément le dimanche 24 juillet 2022 à Alger en marge de la conférence des plénipotentiaires de l’Union africaine des télécommunications (UAT). Cette session de niveau ministériel a permis de coordonner et de se concerter entre les États membres afin d’accélérer la réalisation du projet de la dorsale de la fibre optique.
Elle a permis de s’enquérir de l’état d’avancement du projet dans chaque pays et discuter des contraintes qui se présentent pour sa réalisation. Il faut noter que la Société malienne de transmission et de diffusion (SMTD SA), à travers son directeur général, Dr Cheick Oumar Traoré, a participé aux discussions techniques en tant que gestionnaire de la fibre optique de l’Etat.
Ce projet, parallèle au projet de la route transsaharienne, est d’une dimension stratégique importante, et vise à connecter toutes les agglomérations à l’Internet, en particulier les zones isolées, et contribuera ainsi à réduire les déséquilibres de développement dans la région.
Il s’agit d’un projet d’une grande valeur de rentabilité économique, et ses répercussions qui vont au-delà de la connectivité Internet au profit des citoyens, ce qui permettra l’émergence d’une économie numérique au niveau des pays concernés et de développer des échanges commerciaux électroniques et des services financiers sur Internet.
Pour rappel, En 2016, il a été mis en place à N’Djamena (Tchad), un Comité de Liaison de la Dorsale Transsaharienne de Fibre optique (CLDT) dont la mission principale est le suivi de l’étude et de la réalisation de la DTS.
Il regroupe les pays membres que sont l’Algérie, le Tchad, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria et le Mali. Ce comité a aussi pour rôle d’assurer une visibilité internationale au projet de la transsaharienne numérique dont les retombées positives sont considérables en termes d’intégration numérique. Ce projet, une fois réalisé, permettra de réduire la fracture numérique et d’accélérer le développement social et économique de toute la région.
Les ministres des pays concernées ont rappelé à Alger que ce projet jettera les bases pour un gouvernement électronique en vue d’améliorer le climat des affaires, un acquis fondamental pour soutenir les initiatives d’intégration entre les économies de notre continent riches en compétences.
En matière de connectivité, les ministres ont affirmé que la dorsale transsaharienne en fibre optique permettra d’interconnecter l’Afrique centrale à l’Afrique de l’Ouest via la Méditerranée à travers l’Algérie, précisant que les États membres du CLDT s'engagent à mettre les moyens nécessaires pour l’accélération de la réalisation de ce projet.
À l’issue de la première session, il a été conclu un certain nombre de recommandations qui se résument comme suit: demander assistance technique auprès de la Badea pour le financement d’une expertise technique par rapport à la partie étude et spécifications techniques en vue d’homogénéiser et d’harmoniser les process en matière de préparation des cahiers des charges ;
mettre en place une tarification préférentielle dans le cadre de ce projet (interconnexion) ;
implémenter un roaming pour la communauté des pays membres du comité ;
désigner, dans la mesure du possible, des opérateurs étatiques pour la réalisation des travaux d’infrastructures d’accueil pour pose et raccordement des câbles à fibres optiques, dans chaque pays membre ;
solliciter le financement de la Badea pour le renforcement des capacités en matière de formation ;
favoriser l’échange d’expériences et du savoir-faire ente les pays membres du comité ;
accélérer les mécanismes d’interconnexion en parallèle avec l’avancement des travaux de génie civil pour pose de câble à FO.
Autant de recommandations qui seront à l’étude lors de la rencontre des 22 et 23 à Bamako placée sous la haute présidence du ministre de l’Économie numérique, de la Communication et de la modernisation de l’Administration.
La partie malienne entend faire de ce conclave bamakois un tournant décisif pour aller à la concrétisation de la connexion de toutes les agglomérations à Internet, en particulier les zones isolées, et contribuer à réduire les déséquilibres de développement dans les pays membres.
Cellule de Communication
SMTD SA
Rédaction Lessor
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