
Les groupes électrogènes
(générateurs) apparaissent comme un palliatif aux coupures intempestives
d’électricité que nous vivons pendant la forte chaleur chaque année. Ils sont
très utilisés en cette période pendant laquelle les délestages sont quasi
quotidiens sur le réseau EDM SA à Bamako.
Tous les secteurs d’acitivtés ont
presque recours aux groupes électrogènes: services publics et privés,
commerces, unités industrielles, hôtels. Certains particuliers aussi les
installent dans leurs maisons. Nous avons enquêté pour en savoir davantage.
En ce mois d’avril au Marché
Rose ou Grand marché de Bamako, une forte chaleur suffocante règne en maître
absolu. Comme si cela ne suffit pas, le courant vient d’être coupé mettant
commerçants et clients dans une situation insupportable. Soudain, les groupes
électrogènes se mettent en marche partout dans le Grand marché. On est étourdi
par leurs bruits incessants.
À l’immeuble Madiou Sympara où nous nous
dirigeons, se trouve une boutique de vente de pagnes. Devant la porte d’entrée
du magasin est installé un petit groupe électrogène de couleur rouge. Mohamed
Yattassaye, propriétaire des lieux, explique avoir acheté ce générateu, il y a
un an, afin de pallier les coupures intempestives d’électricité qui plombent
les affaires.
«Une boutique doit être
permanemment éclairée quand elle est ouverte. Cela permet aux clients d’accéder
facilement aux articles et surtout de sécuriser les lieux», explique le
commerçant. «Je n’utilise le générateur qu’en cas de coupure d’électricité»,
ajoute Mohamed Yattassaye, précisant que sa machine peut consommer 5.000 Fcfa d’essence
en deux ou trois jours.
«Avoir un groupe électrogène n’est plus un luxe, mais
une nécessité pour tout le monde, car la société EDM n’est plus capable de
satisfaire la demande de sa clientèle, fait savoir le propriétaire de la
boutique Yattassaye. J’ai acheté le mien à 700. 000 Fcfa. Il peut alimenter un
climatiseur et plusieurs ampoules». Le jeune commerçant reconnaît que le réseau
EDM SA fait plus son affaire qu’un groupe électrogène qui supporte peu de
charges.
Le magasin de Boubacar Yara
fonctionne également avec un groupe électrogène en cas de coupure d’électricité
du réseau EDM. «On ne peut pas recevoir les clients dans l’obscurité. En plus,
on utilise l’internet. Il y a aussi les caméras de surveillance. Tout
fonctionne à partir de l’électricité. Notre groupe électrogène prend
directement le relais en cas de coupure d’électricité. Il est opérationnel
depuis plus de 10 ans», explique le commerçant, précisant que son générateur
lui a coûté 10.000.000 de Fcfa.
Boubacar Yara pense que le
groupe électrogène est plus économe. «Le groupe supporte toutes nos charges
électriques Avec 32.500 Fcfa de gasoil, il peut nous fournir de l’électricité
pendant deux semaines. Alors que notre facture d’électricité EDM est plus de
100.000 Fcfa par mois», explique-t-il.
La plupart des services ou établissements de la capitale se sont aussi
dotés de groupes électrogènes pour éviter que leurs activités soient paralysées
en cas de coupure d’électricité. C’est
le cas de l’Institut supérieur des techniques économiques, comptables et
commerciales, sis à l’ACI 2000 de Bamako.
Cet établissement s’est récemment
doté d’un groupe électrogène qu’il a acheté en mars dernier. Selon son
secrétaire général, il est d’une importance capitale pour son école, car il
permet la continuité régulière des activités pédagogiques, surtout les cours du
soir en période de délestages. «Ici à l’école, nous utilisons le groupe comme
moyen de secours, lorsqu’EDM coupe ses services», explique Khalid Dembélé.
D’une capacité de 15 kwtt, la machine a coûté environ 2 millions de Fcfa à
l’école.
Au marché Dibidani, Ismaël
Sylla fait partie des nombreux vendeurs de groupes électrogènes. Nous l’avons
rencontré devant sa boutique en train de dépoussiérer ses machines à l’aide
d’un torchon.
Ismaël Sylla évolue dans ce business depuis 3 ans. «Les
groupes électrogènes sont surtout achetés en cette période puisque les gens ne
supportent pas la chaleur et la baisse de tension électrique», indique le
commerçant. Chez Ismaël Sylla, les prix
des groupes électrogène varient en fonction de leur puissance et de la marque.
Les machines de puissance moyenne sont vendues de 175.000 à 200.000 Fcfa. Les
groupes électrogènes les plus puissants sont cédés entre 1.000.000 et
30.000.000 Fcfa.
Avec le e-commerce, certains commerçants proposent des groupes électrogènes haut de gamme sur les réseaux sociaux comme Facebook et WhatsApp. Le client a ainsi la possibilité de bien s’informer sur la marque et la puissance de ces générateurs avant de passer leurs commandes.
Fatoumata M. SIDIBÉ
Rédaction Lessor
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