
La tolérance religieuse est une valeur cardinale chère aux Maliens
Le comité de pilotage de l’Initiative conjointe pour une
action religieuse stratégique (JISRA) a organisé, hier, dans un hôtel de
Bamako, une formation de renforcement des capacités en connaissances
interreligieuses et en transformation des conflits à l’endroit de ses membres
et d’autres structures des faîtières religieuses du Mali. Cela, afin de mieux
assurer leur mission de sensibilisation des communautés religieuses à la
cohabitation pacifique entre les religions.
L’ouverture des travaux a été présidée par le représentant
du ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Dam Seck. C’était
en présence du président du comité de pilotage du projet JISRA, Emmanuel
Sagara, du représentant de Search for Common Ground, Mbara Adiawiakoye, du représentant
du maire de la Commune III, Issa Niambélé, et d’autres participants.
Cette formation, qui s’étend sur trois jours, vise à
renforcer les capacités des participants en connaissances interreligieuses et
en transformation des conflits à travers des activités leur permettant d’acquérir
plus de savoir sur les religions majoritaires du Mali. Il s’agit de l’islam et
du christianisme (catholique et protestant). Mais aussi d’avoir une compréhension
claire des notions de conflits et de violence ; de développer des aptitudes
d’écoute et de communication ; et d’échanger sur des astuces à utiliser
lorsqu’il y a en face des situations difficiles, en prônant toujours la
collaboration au lieu de l’antagonisme.
Le représentant de Search for Common Ground a rappelé que la
situation sociopolitique et sécuritaire que le Mali a connue depuis 2012 a
conduit le gouvernement à créer pour la première fois un ministère en charge
des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, qui abrite une Unité
nationale pour la mise en œuvre de la politique nationale de prévention et de
lutte contre l’extrémisme violent.
Conscients de la nécessité d’accompagner ce
département, a indiqué Mbara
Adiawiakoye, Search for Common Ground en consortium avec Tearfund et d’autres
mouvements et associations religieux maliens ont lancé le projet-JISRA. «L’objectif
de ce projet est de contribuer à la construction des sociétés pacifiques et
justes où tout le monde profite de la liberté de religion et de croyance»,
a-t-il fait savoir, soulignant que c’est une initiative de cinq ans financée
par le ministère néerlandais des Affaires étrangères, mise en œuvre dans les Régions
de Gao, Mopti, Ségou, Tombouctou et le District de Bamako.
De son côté, le représentant du ministre chargé des Affaires
religieuses a rappelé le principe du respect de l’intérêt supérieur du peuple
malien si cher aux autorités de la Transition. À cet effet, Dam Seck a exhorté
les responsables de JISRA à tout mettre en œuvre pour le bénéfice et le confort
des populations et des régions ciblées par le présent projet. Avant de les
remercier pour les initiatives de dialogue inter et intra religieux dans
certaines régions.
Cependant, a nuancé
le représentant du ministre chargé des Affaires religieuses, elles doivent s’inscrire dans une approche
holistique et prendre en compte les acteurs crédibles et représentatifs aux
niveaux régional et national. «Pour ce faire nous vous exhortons à des choix
judicieux de membres de ces cadres à tous les niveaux», a recommandé Dam Seck.
Pour sa part, le président du comité de pilotage du projet-JISRA a déclaré qu’il ne suffit pas de maîtriser les principes et les préceptes religieux pour créer un environnement de tolérance et de paix. L’homme étant naturellement enclin à vivre en conflits, a ajouté Emmanuel Sagara, il faut en plus des principes religieux, connaître les techniques qui meuvent les mécanismes de gestion de conflits.
Souleymane SIDIBE
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