
Chère au président de la Transition qui l’a
inscrit dans ses programmes spéciaux, la relance de la Compagnie malienne des
textiles (Comatex-SA) est en passe de devenir une réalité, après trois années
de fermeture. «Au plus tard au mois d’avril, il faut que la Comatex commence à
produire ses fibres et tissus», a déclaré le ministre de l’Industrie et du
Commerce. Mahmoud Ould Mohamed intervenait au gouvernorat lors d’une visite de
travail qu’il a effectuée dans la Région de Ségou. Il a assuré que la reprise
des activités permettra le maintien des emplois existants et même la création
d’autres. La Comatex-SA compte 1.300 travailleurs.
Au cours de son séjour dans la Capitale des
Balanzans, le ministre Mahmoud Ould Mohamed a échangé avec les autorités
administratives régionales, les élus, les services techniques relevant des
ministères en charge de l’Industrie et du Commerce, des Finances et du Travail,
des représentants régionaux de l’Union nationale des travailleurs du Mali
(UNTM), de la Confédéradion syndicale des travailleurs du Mali (CSTM), de la Centrale
démocratique des travailleurs du Mali (CDTM), des travailleurs de la Comatex
(comités syndicaux et autres). Il a informé ses interlocuteurs des dispositions
prises par le gouvernement et celles en cours pour la relance de cette unité
industrielle.
Ces mesures ont trait à l’élaboration d’un
contrat de performance, à la relecture du statut de l’entreprise, à la désignation
d’un syndic par le Tribunal de commerce, au paiement d’arriérés de salaire et à
la mise en place d’un comité de suivi. Le ministre Mahmoud Ould Mohamed a, par
exemple, fait savoir qu’après le procès devant le Tribunal de commerce, l’État
détient désormais 100% des actions de l’entreprise, c’est-à-dire qu’elle
redevient une société étatique.
Première usine textile du Mali inaugurée en
1968, la Comatex était une entreprise d’État, avant d’être transformée en
entreprise privée avec une participation majoritaire chinoise. Sa relance et celle de l’Usine malienne de
produits pharmaceutiques (UMPP) «sont des programmes spéciaux du président de
la Transition, le colonel Assimi Goïta qui y tient fortement.
La Compagnie
malienne des textiles (Comatex) participe à la valorisation de la production
nationale de coton fibre dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de développement
industriel par la création de valeur ajoutée et des emplois», soulignait le
communiqué du Conseil des ministres du mercredi 23 novembre 2022.
Lors de
laquelle rencontre le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou,
a informé le Conseil du plan de relance de la Comatex qui est confrontée
actuellement à des difficultés de divers ordres. Pour l’aider à sortir de cette
mauvaise passe, le gouvernement a peaufiné un plan de relance qui nécessite un
apport financier de l’État d’environ 6 milliards de Fcfa.
VISION ÉCLAIRÉE ET STRATÉGIQUE- Cette volonté
affichée de reprendre la production au niveau de ces patrimoines industrielles
procède d’une vision éclairée et stratégique que le gouvernement s’emploie à
mettre en œuvre. Le Mali et son partenaire chinois ont signé, le 21 novembre
2022, un protocole d’accord pour l’installation de deux unités de filature de
coton, soit trois jours avant l’adoption de ce plan de relance en Conseil des
ministres. Ces unités seront implantées à Bamako et à Koutiala. La réalisation
de ce projet, confiée à la société chinoise «Qingdao», nécessite un
investissement de 300 millions de dollars, soit environ 180 milliards de Fcfa.
Elle permettra la création de 5.000 emplois directs et 50.000 autres indirects.
Dénommée Société malienne de filature
(Somafil), son capital est détenu à 85% par l’État du Mali à travers la
Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT) et à 15% par le
partenaire chinois. L’unité de Koutiala aura une capacité de 20.000 tonnes de
coton fibre par an à transformer en filet. Celle de Bamako va annuellement
transformer environ 25.000 tonnes de coton fibre. L’objectif étant d’amener le
taux de transformation du coton de 2% présentement à près de 10% et la
valorisation du «made in Mali».
Au sortir de la campagne cotonnière 2021-2022,
notre pays a enregistré une production record de 795.000 tonnes de coton. «La
suite était de transformer ce coton ici chez nous et de capter les 30% de la
valeur ajoutée qui nous échappait», déclarait le patron de l’hôtel des
Finances, lors d’une interview sur les antennes de la télévision nationale.
Dans ce processus, le Centre de recherche et
de formation pour l’industrie textile Cerfitex est «un outil indispensable et
constitue le bras technique du ministre de l’Industrie et du Commerce pour la réalisation
effective, le suivi de ces projets et la mise à disposition de ressources
humaines qualifiées». Cette structure d’excellence deviendra bientôt Centre de
recherche et de formation pour les industries légères et textiles (Cerfiltex).
Objectif : former davantage de ressources humaines qualifiées pour adosser
à la production du coton des unités de transformation dynamiques afin
d’exploiter toutes les opportunités de croissance. Les textes nécessaires à cet
effet ont été adoptés lors du Conseil des ministres du 28 décembre 2022.
C’est en septembre dernier que le président de
la Transition, dans son discours à la nation, avait annoncé la reprise en main
de beaucoup de sociétés. La relance de la Comatex s’inscrit dans ce cadre. Cette
Compagnie a cessé de produire du fait de difficultés de trésorerie et
d’approvisionnement en matières premières. Les équipements de production aussi
sont obsolètes.
Mamadou SY
Amap-Ségou
Rédaction Lessor
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