
Après avoir passé dix jours dans la brousse, les masques sont revenus dans le village, lundi dernier en trois groupes
Autrefois, elle ne passait jamais inaperçue. Grand festival national des masques pendant une décennie, l’insécurité grandissante dans la zone a réduit l’événement à sa forme traditionnelle. Après avoir passé dix jours dans la brousse, les masques sont revenus dans le village, lundi matin en trois groupes.
Le premier groupe de masques, pour donner le ton de la fête aux environs de midi. Une dizaine de masques, tous noirs, ont fait le tour du village, en exécutant des danses expiatoires, signes de demande de pardon et prier les ancêtres de leur accorder une bonne saison de pluie. Ils sont suivis par de nombreuses femmes et des enfants.
Le deuxième groupe fait son entrée et visite les sites de culture et de tradition. Ces Bwa sont des cultivateurs de produits vivriers, d’arachide et surtout de fibre de dah, essentielle dans la fabrication des masques. Enfin, le troisième et dernier groupe de masques retourne au village aux environs de 16 heures. Celui-là passe devant les concessions des notables, exécute des danses folkloriques aux rythmes des tams-tams et des flûtes traditionnelles avant de rejoindre la place publique où la fête s’est déroulée toute la soirée.
Le chef du village, Kalifa Thiénou que nous avons rencontré chez lui, a formulé des voeux de paix et de stabilité pour la nation Mali, «seule condition qui pourrait permettre le retour du festival des masques dans son village a-t-il dit.»
Jérémie DEMBÉLÉ
Amap-Tominian
Rédaction Lessor
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