Le Centre a su s’adapter au contexte pour réaliser l’essentiel de ses activités techniques
C’est ce qui ressort de la 25è session ordinaire du comité d’orientation du CNAOM, présidée, hier dans les locaux de l’établissement, par le conseiller technique au ministère de la Santé et du Développement social, Adama Diamouténè. C’était en présence du directeur général du CNAOM, Amadou Diallo. Au cours de la rencontre, les administrateurs ont examiné les comptes rendus des 23è et 24è sessions du conseil d’orientation, fait le point de l’exécution au titre de l’année 2024 des recommandations issues de la mission d’évaluation de l’adéquation et de l’efficacité du dispositif de gestion des prestations spécialisées en matière d’orthopédie et de rééducation au niveau du Centre.
S’y ajoutent le rapport d’activités et l’exécution du budget 2024, ainsi que le programme d’activités 2025 et le projet de budget pour le même exercice. Selon le conseiller technique, malgré la crise énergétique qui a durement affecté tous les secteurs de production, le Centre a su s’adapter pour réaliser l’essentiel de ses activités techniques. Les résultats techniques, citera Adama Diamouténè, font ressortir 14.070 personnes consultées sur une prévision de 15.000, soit une réalisation de 93,8%.
En outre, 22.523 séances de rééducation ont été accomplies sur une prévision de 25.000, soit une réalisation de 90,10% et le CNAOM a produit 1.073 appareils orthopédiques pour une prévision de 800, soit une réalisation de 134,12%. Pour la prise en charge des cas de pied bot chez les enfants, la prévision était de 200. Et le Centre a assuré le traitement de 135 enfants, soit une réalisation de 67,50% avec 435 séances de plâtrage et 121 ténotomies réalisées sur ces derniers.
Il a aussi souligné 63 interventions chirurgicales orthopédiques réalisées dont 32 ont concerné le sexe féminin. Au même moment, 91 séances de communication pour le changement de comportement ont été réalisées sur une prévision de 100, soit un taux de réalisation de 91%.
Au plan financier, il a été notifié un peu plus de 918,7 millions de Fcfa pour une dotation initiale d’un peu plus de 1,2 milliard de Fcfa, soit un taux de réalisation de 73,49%.
Ce taux moyen d’exécution, selon Adama Diamouténè, s’explique par le collectif budgétaire en 2024. Il dira qu’au titre de la subvention de l’État, sur une dotation initiale de plus de 955 millions de Fcfa, rectifiée à un peu plus de 618 millions, il a été réalisé environ 618,340 millions de Fcfa, soit un taux d’exécution de 64,74%. Le conseiller technique soulignera qu’au titre des ressources propres, sur une prévision de plus de 262 millions de Fcfa, il a été réalisé un peu plus de 267 millions de Fcfa, soit un taux de réalisation de 114,58%.
Adama Diamouténè indiquera que cette augmentation du budget prévisionnel de la subvention de l’État s’explique par l’inscription d’un montant de 250 millions de Fcfa sur le Budget spécial d’investissement (BSI) au compte du projet de construction du Centre régional d’appareillage orthopédique et de rééducation fonctionnelle (CRAORF) de Kayes. Ce projet contribuera à rapprocher davantage les services de réadaptation physique à toute la population de la première région.
Il a félicité les travailleurs pour les résultats obtenus en 2024, qui sont aussi le fruit d’excellents rapports avec leurs partenaires stratégiques, notamment le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) avec son Programme de réhabilitation physique (PRP), Humanité et Inclusion (HI).
Le directeur général du CNAOM a soutenu que son centre a réalisé l’essentiel de ses activités techniques. Cependant, Amadou Diallo a évoqué des difficultés liées à l’insuffisance de ressources humaines et techniques comme les orthoprothésistes et les kinésithérapeutes, mais aussi à un manque total d’orthophoniste .
Aminata SOUMAH
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.
