
Les rêves merveilleux renaissent dans l’esprit des habitants de la
ville fondée par les Niaré. Mais la vérité est que les failles, les oublis de la politique d’assainissement de l‘environnement
alimentent de très nombreuses frustrations.
Les Bamakois
attendent de voir à travers leur ville des projets innovants qui
rendront propre leur capitale. Pour le
moment, il serait sage de présenter aux habitants de chaque quartier ce qui va être
entrepris pour éradiquer les saletés dans les fossés, dans les rues, pendant très
longtemps.
Selon L’Essor, le Projet de résilience urbaine de Bamako
(Pruba) : «a bénéficié de 168 milliards
de Fcfa pour faire renaître Bamako la
Coquette». Il a pour objectif d’améliorer
la résilience urbaine et les conditions de vie des communautés de Bamako. Il
doit toucher directement 1,5 million de bénéficiaires dont une majorité de ménages
vulnérables. Ce projet s’intéresse à la gestion des déchets solides à travers
la réhabilitation et l’extension des infrastructures nécessaires au rétablissement
des fonctions primaires de gestion des déchets, à savoir la collecte, le
transfert et le traitement.
«Les investissements proposés par le Pruba consistent à réaménager
la décharge de Noumoubougou en un centre moderne d’enfouissement technique,
incluant des équipement pour valorisation des déchets. Et à aménager un second
site à Mountougoula pour doter Bamako d’une capacité de traitement des déchets…».
Toutes les rues de Bamako vont-elles être bitumées ? Comment balayer à jamais
les masses de sable qui recouvrent des deux côtés la moitié des voies bitumées
? Je rappelle, sans faire de publicité que l’entreprise Covec n’a jamais
construit une voie bitumée dans notre capitale sans mettre des bordures de
briquettes en béton pour empêcher le
goudron de se dégrader.
Les voies piétonnes le long des rues et des avenues étaient
mises à la disposition des piétons. Les fossés étaient construits en plaques
de béton. Ne faut-il pas construire tous les marchés de Bamako sous
forme d’immeubles à plusieurs étages, dont les sous sol serviront de toilettes
et de garages ? L’obscurité dans les rues de Bamako n’est-elle pas une
souillure ? Notre capitale a vraiment besoin de centaines de camions pour
ramasser les ordures nuit et jour. Nous avons besoin de lumière partout. Le
projet de résilience urbaine de Bamako me fait rêver à «Bamako la moderne». La
nouvelle vision de la Transition ne pourra-t-elle pas mobiliser tous les jeunes
chômeurs du Mali ?
Le point final de l’exode intérieur des jeunes garçons et
filles n’est-il pas Bamako ? Avant de continuer sur Abidjan, capitale de la Côte
d’Ivoire et Dakar, capitale du Sénégal. N’est-il pas temps de trouver les
moyens de freiner l’exode intérieur de
la jeunesse ? C’est possible en lançant dans toutes les régions du Mali, plus
de vingt projets de nettoyage des villages et des villes. Qui donneraient des
contrats de travail. N’atteindrions-nous pas ainsi le plein emploi
des jeunes diplômés ou non dans
notre pays ? Le débat est lancé.
Sékou Oumar DOUMBIA
Rédaction Lessor
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