
Célébration de la 10è édition de la Journée africaine de l’alimentation scolaire, samedi dernier en Commune II du District de Bamako
(archives)
Au lendemain de la Journée africaine de l’alimentation scolaire, le Centre national des cantines scolaires (CNCS) et le Programme alimentaire Mondial (Pam-Mali) tirent la sonnette d’alarme face à la situation actuelle. Dans un communiqué conjoint, les deux organisations indiquent qu’en 2024, environ 200.000 élèves ont bénéficié de repas scolaires, contribuant à un taux de rétention scolaire remarquable de 98%. Cependant, la pérennité et l’extension de ce programme essentiel restent menacées par des défis majeurs, notamment des difficultés financières, des contraintes logistiques et une instabilité politique.
Le CNCS et le Pam appellent à une mobilisation accrue des ressources et à un soutien international renforcé pour garantir la continuité de l’alimentation scolaire, un pilier fondamental de l’éducation et du bien-être des apprenants en Afrique. Il ressort du communiqué que sans une intervention rapide et durable, les progrès accomplis risquent d’être compromis, et de voir des milliers d’enfants ainsi privés d’opportunités éducatives et de sécurité alimentaire.
Le document indiqué une touche particulièrement pour les régions Nord et Centre du pays, où la suspension des cantines scolaires dans 400 établissements affecte profondément 112.000 enfants, dont une majorité de filles. Ces repas, souvent leur seule source d’alimentation équilibrée, sont indispensables à leur santé et à leur concentration en classe. Cette situation met en évidence l’urgence de préserver ces programmes, non seulement pour le bien-être immédiat des enfants, mais aussi pour leur développement et leur éducation à long terme.
Il est aussi admis que dans les régions vulnérables, les cantines scolaires jouent un rôle clé en fournissant des repas nutritifs essentiels tout en stimulant l’économie locale grâce au soutien aux agriculteurs et aux fournisseurs. Face aux défis croissants liés aux contraintes financières, à l’instabilité et à l’insécurité alimentaire, leur renforcement devient impératif. Mme Traoré Sika, directrice du Centre national des cantines scolaires, insiste sur la nécessité d’une action collective pour préserver ces acquis précieux. «Nous devons agir ensemble pour ne pas laisser ces acquis s’effondrer», alerte-t-elle.
Une collaboration entre gouvernement, ONG et communautés locales permettrait de sécuriser l’avenir des cantines scolaires, garantissant à chaque enfant un repas sain et équilibré tout en favorisant la stabilité sociale et économique. Selon le Pam, la situation alimentaire au Mali est alarmante, avec plus de 2,3 millions de personnes en nécessité d’aide alimentaire en 2025. Cette crise exige une mobilisation urgente pour assurer la sécurité alimentaire, notamment celle des enfants. Les cantines scolaires, en plus de répondre aux besoins nutritionnels immédiats, encouragent la scolarisation en incitant les familles à envoyer leurs enfants à l’école.
Amara Ben Yaya TRAORÉ
Rédaction Lessor
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