
Ce site, hautement symbolique pour avoir été le théâtre de la bataille historique de 1883 opposant les troupes de l’Almamy Samory Touré aux forces coloniales, a servi de cadre pour le lancement officiel de la 31è édition de la Campagne nationale de reboisement. C’est le Premier ministre Abdoulaye Maiga qui a donné le coup d’envoi de cette activité dans la Commune rurale de Dogodouma. C’était au cours d’une cérémonie marquée par une forte mobilisation de la population locale venue témoigner son engagement citoyen et son attachement à la terre à travers des chants, danses et autres expressions culturelles.
Avec comme thème : «reboiser pour restaurer les terres et lutter contre la désertification», cette 31è édition se fixe comme objectifs de produire à travers le pays, 41.384.716 plants, reboiser 31.876,21 hectares de terres et récupérer 385.156 hectares de terres dégradées. Pour rappel, la célébration au niveau de ce Parc répond à une sollicitation du ministère en charge de la Culture, soucieux de préserver ce haut lieu de mémoire nationale contre des pratiques de spéculation foncière.
Le département de l’Environnement a répondu à cet appel à travers le Projet de restauration des terres dégradées (PRTD), en initiant un sous-projet communautaire de reboisement sécurisé d’environ 5 hectares, en partenariat avec la Commune de Dogodouma et la Direction régionale des Eaux et Forêts. Ce projet intègre des dispositifs d’irrigation durable et des moyens d’exhaure respectueux de l’environnement, pour garantir la viabilité des plantations et l’implication durable des communautés.
Le maire de la Commune rurale de Dogodouma, Bréhima Koné, s’est félicité du choix porté sur sa commune qui subit une forte pression urbaine. Pour lui, la réhabilitation de cet espace contribuera non seulement à la restauration du couvert végétal, mais aussi et surtout à la promotion de l’écotourisme et à la création d’emplois durables pour la jeunesse.
Pour sa part, la ministre chargée de l’Environnement, saluant la mobilisation citoyenne autour de cet événement, rappellera que cette campagne n’est pas qu’une simple tradition annuelle, elle constitue aujourd’hui un pilier central de la stratégie nationale de lutte contre la déforestation et la dégradation des terres. Elle mobilise chaque année l’ensemble des acteurs publics, privés, communautaires et associatifs, autour d’un symbole fort : l’arbre, symbole de vie, de stabilité, de croissance et de résilience.
Confortable dans son treillis du corps forestier, Mme Doumbia Mariam Tangara a rendu un vibrant hommage aux services des Eaux et Forêts, «soldats de la nature» qui, dans leur mission quotidienne, sont confrontés à des défis majeurs liés à l’insécurité et à la pression croissante des activités illicites environnementales. À cet égard, la ministre a rappelé les initiatives en cours au niveau de son département (digitalisation) pour l’amélioration continue des conditions visant à faire du service des Eaux et Forêts une structure moderne et efficace, capable de répondre aux exigences de la gouvernance environnementale contemporaine.
Associés à cette célébration, les partenaires techniques financiers, représentés par Oumar Tamboura du groupe thématique changement climatique, ont réaffirmé leur engagement aux cotés de notre pays pour faire face aux conséquences du changement climatique. Rappelant l’importance que peut jouer les arbres pour l’humanité, il a salué les efforts du gouvernement pour une gestion durable des ressources naturelles. Il a plaidé en faveur d’une mobilisation collective de tous les acteurs car, selon lui, le reboisement demeure un aspect déterminant pour relever les défis liés à la déforestation.
Après avoir planté le premier arbre de cette campagne, le Général de division Abdoulaye Maïga a souligné l’importance de cette campagne qui est à ses yeux, l’une des multiples activités initiées par les autorités pour contribuer de manière significative à la protection de notre environnement. Le Chef du gouvernement a souligné l’importance que le Président de la Transition, parrain de l’événement, accorde à l’environnement. Le Premier ministre a mis en garde contre les effets néfastes de la déforestation avec son corollaire d’avancée du désert, de destruction de la biodiversité et de dégradation des terres.
Saluant les initiatives en cours, notamment la Grande muraille verte et le PRTD, le Général de division Abdoulaye Maïga dira que les actions en faveur de l’environnement ne peuvent reposer sur les seuls efforts des autorités publiques. C’est pourquoi il a exhorté l’ensemble de la population malienne à planter beaucoup plus d’arbres et arrêter de détruire les forêts.
Lougaye ALMOULOUD
Rédaction Lessor
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