
Dans la bibliothèque, une dame en tenue de tissu imprimé tape sur le clavier d’un ordinateur. Le bruit de la porte qui s’ouvre ne la perturbe point, parce qu’elle n’a pas l’usage de ses oreilles. Les yeux derrière des lunettes, celle qui se nomme Balkissa Maïga est la gérante de ce lieu de lecture en plus de ses activités de monitrice.
«C’est mon passe-temps favori d’animer la bibliothèque de l’école des sourds», confie-t-elle. Son visage serein affiche un sourire contenu. Depuis l’âge de neuf ans, elle est sourde, séquelles d’une méningite.
«J’ai été inscrite à l’école pour déficients auditifs (Eda) de l’Hippodrome. J’y ai obtenu mon Diplôme d’études fondamentales (DEF) en 2006», explique-t-elle. Balkissa Maïga sera admise au concours de la Fonction publique des Collectivités territoriales en 2000 comme enseignante à l’Eda.
Cette battante de 42 ans a du pain sur la planche. Elle doit affronter la question de l’accès des femmes sourdes aux informations sur les médias de l’État, la prise en compte de ces femmes dans les programmes de développement politique.
Y compris l’accès des femmes sourdes aux services de santé sexuelle, à la formation professionnelle et aux activités génératrices de revenus ainsi que la prise en compte des sourds dans les programmes de formation ou d’apprentissage professionnels. «Nous menons des activités d’éducation sexuelle, d’information et de sensibilisation sur l’accès des femmes sourdes aux centres de santé», confie la quadragénaire.
Grâce à ses nombreuses formations, Balkissa Maïga a acquis de solides compétences dans l’animation en langue des signes. Elle a participé à plusieurs ateliers internationaux sur le renforcement des capacités des personnes déficientes auditives dans les domaines de l’éducation, la santé dans plusieurs pays africains et européens.
La présidente des femmes sourdes du Mali est impatiente de voir nos autorités appliquer correctement les lois, conventions et traités qu’elles ont signées ou ratifiés.
Proverbe
La noblesse du Peul, c’est de posséder du lait.
Tout comme celle du Bambara est de cultiver.
La dignité d’un homme vient du fruit de son labeur.
Mohamed DIAWARA
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.
Le lancement a été présidé par le ministre de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba. Au cours de cette campagne, 15 millions de petits ruminants seront vaccinés et marqués à travers toutes les régions.