
La formation a été bénéfique pour les participantes
Pour renforcer leurs capacités à prévenir ou gérer les conflits, le projet Pole d’actions d’intégration des droits humains en Afrique (Pacindha) a initié à leur intention une formation de deux jours, les 19 et 20 août derniers dans la salle de conférence de la mairie de la localité. C’était sous l’égide du préfet de Bafoulabé, Siaka Souleymane Sanogo. Cette formation a réuni les autorités administratives, les services techniques concernés, les élus communaux de Bafoulabé et de Mahina, des femmes médiatrices de Bafoulabé et de Mahina et les hommes de médias. Il s’agissait d’outiller ces femmes dans les techniques de médiation et de consolidation de la paix. Soutenu par la Coopération italienne à travers ONU Femmes, cet atelier de formation s’inscrivait dans le cadre du Projet d’appui au renforcement de la résilience, la participation et la protection des femmes et des filles dans les zones frontalières entre le Mali et le Sénégal. Au cours de la rencontre, les formateurs ont donné des notions aux femmes sur les techniques de négociation de la paix, mais aussi de médiation, voire de prévention des conflits dans le Cercle de Bafoulabé. Ce, en vue de les amener à s’inscrire dans une dynamique de promotion et de consolidation de la paix entre les communautés.
Le maire de la Commune rurale de Bafoulabé, Kandé
Doucouré, s’est réjoui de la tenue de cet atelier de formation car, selon lui,
«celui qui a renforcé les capacités d’une femme aura renforcé les capacités de
toute une nation». C’est pourquoi, l’édile a tenu à exprimer sa totale
satisfaction à l’endroit du Pacindha et de ses partenaires pour leur
intervention dans sa commune. En outre, il a invité les bénéficiaires à une
large restitution pour une meilleure compréhension des causes de conflits.
Selon la présidente de la Coordination des
associations et ONG féminines (Cafo) locale, Kama Sakiliba, la formation a été
bénéfique pour les femmes. «Nous sommes les premières touchées par les
conflits, mais nous pouvons aussi être des actrices dans la consolidation de la
paix. Nous allons désormais travailler ensemble pour créer un environnement
plus sûr et plus juste pour tous», a déclaré la responsable de la Cafo. Pour sa
part, le représentant du Pacindha, Youssouf Traoré, dira que l’atelier valait
son pesant d’or pour vaincre les maux dont les braves femmes du Cercle de
Bafoulabé sont victimes. Il a profité pour saluer les autorités pour leur
mobilisation de taille. Il a exhorté les participantes à faire preuve
d’impartialité pour atteindre l’objectif visé. De son côté, le préfet du cercle
n’est pas allé par quatre chemins. Siaka Souleymane Sanogo a exprimé sa
gratitude au projet Pacindha pour son implication dans le renforcement des
capacités des femmes du Cercle de Bafoulabé. Il a invité les femmes
à se battre pour la cause, car selon lui, l’absence de paix se traduit par une
incapacité à vivre ensemble.
Rappelons que la formation de femmes médiatrices à Bafoulabé pourrait être un pas important vers une paix durable et une société plus juste. En leur donnant les outils et les connaissances nécessaires, il est possible de construire des communautés plus fortes, plus résilientes et plus pacifiques.
Bouba Macalou
AMAP -Bafoulabé
Rédaction Lessor
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