
La ministre en charge de la Promotion de la Femme, Mme Coulibaly Mariam Maïga, le chef du gouvernement et le ministre chargé de la Construction citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba
La journée a été organisée par le ministère
de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et celui de la
Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction
citoyenne. L’évènement, qui s’est déroulé dans un profond recueillement et de
prière à la mémoire de ces vaillants et braves civils et militaires décédés, a
enregistré la présence de plusieurs personnalités dont les membres du
gouvernement et des institutions de la République.
À la suite du mot de
bienvenue du maire de la Commune IV, Abdallah Yattara, les représentants des
confessions religieuses notamment la Ligue des musulmans, les Églises
évangélique et catholique ont formulé des bénédictions et prières à la mémoire
de nos disparus. Tout en invitant les uns et les autres à être des artisans et
acteurs de la paix et de la cohésion pour le vivre-ensemble. Ils ont également
exhorté ceux qui ont choisi la voie des armes comme mode d’expression à changer
de vision afin qu’ensemble «nous puissions bâtir un présent convenable à tous
et léguer un avenir radieux à nos enfants».
Prenant la parole, le représentant du ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Djibril Sissoko, a fait observer une minute de silence à la mémoire de personnes décédées suite à l’attaque barbare et lâche contre le bateau «Tombouctou». Il a aussi présenté ses condoléances à leurs familles.
Dans une interview accordée à la presse, la ministre en charge de la Promotion de la Femme a rappelé que le 22 septembre, journée commémorative de l’indépendance du Mali, est un jour de fête en temps normal. Mais compte tenu des évènements récents qui ont endeuillé le pays, «nous avons rassemblé les Maliens autour de cette cérémonie», a expliqué Mme Coulibaly Mariam Maïga. Cela, a-t-elle insisté, pour dire que le 22 septembre peut être aussi un jour de recueillement, de rassemblement pour tous les Maliens.
Selon
la ministre Maïga, tout le Mali était présent pour penser aux victimes mais
aussi pour souhaiter prompt rétablissement aux blessés qui se trouvent dans les
localités, dans les hôpitaux. «Notre pays est en crise, en guerre depuis
longtemps, nous en avons conscience et nous allons nous donner la main pour
relever le défi de la paix au nom du peuple malien et pour son bonheur», a
promis la ministre en charge de la Promotion de la Femme.
Dans
son intervention, le chef du gouvernement a rappelé que c’est pour commémorer
ce drame dans un esprit de solidarité avec les familles endeuillées que les
autorités du Mali avaient décrété trois jours de deuil national. Dr Choguel
Kokalla Maïga a précisé que le président de la Transition, lors du conseil des
ministres du 13 septembre 2023, a exprimé sa profonde affliction face aux
pertes en vies humaines des civiles et militaires. C’est en ce moment qu’il a
choisi de commémorer les victimes de faire en annulant les festivités du 22
septembre.
Le
Premier ministre a prévenu que l’avenir de notre pays, de sa jeunesse, ne peut
pas être décidé ailleurs. Il se décide, selon lui, au Mali à travers la
cohésion sans faille entre le peuple malien et ses Forces de défense et de
sécurité. «Personne d’autre ne peut nous tromper, nous en avons l’illustration
parfaite, qui a plus souci du Mali que les Maliens», a interrogé le patron de
l’Administration malienne, tout en assurant que «nous allons mener jusqu’au
bout la guerre qui nous est imposée.» Le chef du gouvernement a également donné
l’assurance que les femmes qui ont perdu enfants et époux en défendant la
patrie resteront à jamais dans nos cœurs.
À
l’endroit de ceux qui œuvrent pour la partition de notre territoire et la
division des Maliens, il a été on ne peut plus clair. «Personne ne va nous
amener à céder un centimètre de notre territoire. Personne ne nous amènera à
remettre en cause l’unité nationale du Mali. Personne ne va nous amener à
confier la souveraineté du Mali à quelqu’un. Les Maliens vont exercer leur
souveraineté sur l’ensemble de leur territoire», a martelé Dr Choguel Kokalla
Maïga. Pour ce faire, le peuple peut compter sur armée qui, selon lui, ne
demande que le soutien massif de la population.
Souleymane SIDIBE
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