
Les déchets d’animaux sont souvent jetés dans
les cours d’ea
Ce qui entraîne un véritable problème de salubrité et d’hygiène pour les Bamakois. La gestion des déchets (viscères, peaux, sang) issus des
milliers de moutons et autres bêtes immolés lors de la fête de Tabaski
constitue un casse-tête pour les habitants de la capitale. Au garbal de Faladié
où nous nous sommes rendus hier, difficile de respirer à cause de l’odeur
fétide que dégagent les déchets laissés par les moutons et leurs propriétaires.
Un mélange de crottes, fourrages pourris, peaux en putréfaction coupe le
souffle au visiteur.
À l’entrée du garbal, certains gamins s’affairent à brûler
des têtes et pattes de moutons. Tandis que d’autres ramassent quelques peaux non
abîmées pour les vendre.
À l’intérieur du parc, flaques d’eau stagnantes, boue
et matières fécales rendent tout
mouvement difficile. Les piétons sont obligés de patauger dedans. Les quelques
motocycles qui osent s’y aventurer, risquent de s’embourber. «L’endroit était
relativement propre, mais la pluie du lundi a empiré la situation», dit Abdou
Maïga, un vendeur de moutons. «En réalité, aucun garbal au Mali ne dispose de
système d’assainissement digne de ce nom. Outre les parcs d’animaux, il y a des
peaux de mouton dispersées partout à Bamako. Personne ne se préoccupe»,
regrette Abdou Maïga.
Le vendeur de mouton,
Alkassoum Mahamane, pense que les autorités n’ont jamais fait l’assainissement
de la capitale leur priorité. «Il y a quelques années, un ministre s’était
engagé à aménager les parcs d’animaux. Quand ce dernier a été relevé, son
successeur ne s’est jamais intéressé au dossier», déplore notre interlocuteur.
Au garbal de Sabalibougou, les vendeurs de moutons
s’organisent comme ils peuvent pour tenir l’endroit relativement propre. Leur
chef, Habib Dénon, un septuagénaire, est assis sous un hangar de fortune.
«Notre parc est relativement propre comparé à bien d’autres», se réjouit-il.
Selon Habib Dénon, les matières fécales sont très prisées par les maraîchers et
agriculteurs. Ces derniers viennent fréquemment s’y approvisionner
gratuitement.
Concernant les peaux et autres déchets comme les viscères,
le vieux Dénon précise que cette situation est due aux bouchers qui ont
développé leur activité autour du garbal. Allaye Bocoum dit vendre les peaux de
moutons et de bœufs de temps en temps. «Au lieu de laisser certaines peaux
pourrir, je les collecte pour les vendre»,
affirme-t-il.
Allaye Bocoum explique qu’auparavant, les peaux de bœufs les
plus prisées étaient vendues aux Ghanéens et Ivoiriens qui les transportaient
dans leurs pays. Le prix unitaire était
de 7.000 à 8.000 Fcfa. Mais aujourd’hui, c’est
2.500 Fcfa.
Plus loin, Cheickné Sidibé, un boucher, est occupé à brûler
des têtes et pattes de moutons en compagnie d’autres jeunes. Sueur au front, il
nous fait savoir que tous les déchets issus de leur activité sont récupérés.
« Tous les animaux sont égorgés dans un endroit spécifique qui sera
nettoyé par des vidangeurs. Les peaux en bon état sont exposées à l’air libre,
séchées et vendues. Le reste est emporté par les éboueurs rétribués par les vendeurs de
bétail», raconte-il.
Au Mali,
l’assainissement des parcs à bétail est toujours effectué de manière
rudimentaire laissant toujours place à l’insalubrité malgré les efforts des
acteurs, estime Habib Dénon.
«J’ai été en Côte d’Ivoire et au Sénégal pour
vendre mes animaux, je peux vous assurer que les autorités ont mis à la
disposition des vendeurs des parcs ultras modernes, avec des couloirs carrelés
faciles à nettoyer,», affirme-il. Pour lui, il faut juste une volonté politique
pour aménager les différents garbals du Mali.
Oumar SANKARE
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