L’Agence de gestion du fonds d’accès universel
(Agefau) a tenu hier la 6è session ordinaire de son Conseil d’administration.
Présidés par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, les travaux se sont déroulés
à la Primature en présence du directeur général de l’Agefau, Boubacar Sacko et
des administrateurs.
La session avait à son ordre du jour l’évaluation
de l’état d’exécution du budget 2021,
l’examen et l’adoption du budget 2022 et de l’accord d’établissement intégrant
les observations de la Direction nationale du travail.
De l’analyse des documents soumis à l’appréciation
des administrateurs il ressort que le projet de budget de l’Agence au titre de
2022 est arrêté en recettes et en dépenses à 26,7 milliards de Fcfa contre 12,4
milliards de Fcfa en 2021, soit une hausse de 115%. Le budget d’investissement
au titre 2022, évalué à 21,6 milliards de Fcfa, affiche une augmentation de
146% par rapport aux prévisions de 2021. La dotation au titre du budget de
fonctionnement hors charge de personnel et des dépenses en transfert s’élève à 1,8 milliard de Fcfa.
À cet titre, les principales activités prévues
par l’Agence sont la sélection des operateurs de services universels pour la
connectivité des zones rurales, l’installation des centres d’accès universel
pour la promotion des Technologies de l’information et de la communication
(TIC) dans les collectivités territoriales, la construction du siège de
l’Agence, le financement des réseaux de communication propres aux services de défense
et de l’administration territoriale.
2021 a été consacrée, selon le chef du
gouvernement, à l’amorce du redressement de la gestion de l’Agence à travers la
moralisation des dépenses, la correction des écarts de gestion des ressources
humaines, la conclusion des projets d’infrastructures en souffrance. Rappelant
que les résultats provisoires des audits réalisés en 2021 ont conclu à des écarts
de gestion, Dr Choguel Kokalla Maïga a informé que des actions correctives sont
entreprises en vue d’assainir la gestion publique, pour une utilisation
rationnelle des fonds publics.
Ayant pris un grand retard dans la concrétisation
des projets porteurs de valeurs ajoutée sur l’écosystème numérique de notre
pays, le chef du gouvernement dira que le moment est donc venu pour l’Agence de
remplir valablement ses missions de desserte
en télécommunications sur l’ensemble du territoire, notamment les zones
rurales. Pour ce faire, a-t-il souligné, elle prévoit la sélection des
operateurs de service universel pour la connectivité des zones rurales «blanches»,
l’installation de Centre d’accès universel pour la promotion des Tic, la
construction de son siège, le financement des réseaux de communication propres
aux services de défense et de l’administration du territoire.
Pour le Premier ministre, malgré un
environnement sécuritaire et sanitaire défavorable, notre pays ne peut compter
désormais que sur ses propres ressources humaines et financières.
Le directeur général de l’Agefau a expliqué que le Conseil avait demandé de recentrer l’Agence sur ses missions et travailler à conclure certains projets en souffrance depuis deux ou trois ans. «Nous avons travaillé sur ces projets afin de faire leur réception mais nous avons également fait des investissements internes afin de développer la capacité des ressources humaines et les moyens de communications», a déclaré Boubacar Sacko. Cette année, l’Agence est venue avec de nouvelles ambitions porteuses d’espoir. À en croire son premier responsable, la concrétisation de ces ambitions permettra de couvrir les zones non couvertes par les opérateurs.
Anne Marie KEITA
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