
Ce projet vise à renforcer la prise en compte du genre dans les systèmes de sécurité et de justice au profit des communautés
Selon les initiateurs, depuis plus d’une décennie,
le Mali fait face à une crise multidimensionnelle qui continue de s’étendre sur
tout le territoire national avec comme conséquence une instabilité chronique,
marquée par des attaques sporadiques des groupes armés. Ce qui entraine des
atteintes graves aux droits de l’Homme et des déplacements massifs et continus
des populations.
Celles-ci fuient les terres natales en proie à la violence
pour trouver refuge dans des zones sécurisées. Cette situation extrêmement
difficile met en péril la paix, la stabilité, la cohésion sociale et la sécurité
des personnes et de leurs biens. Les couches vulnérables, notamment femmes,
filles, enfants, personnes atteintes de handicap, personnes âgées et celles déplacées,
en paient le plus lourd tribut. Elles sont particulièrement affectées par
les violences.
C’est dans ce cadre que le CapDH a initié le
projet Law II avec le soutien financier de l’Onu-Femmes. L’objectif de ce
projet est de renforcer la prise en compte du genre dans les systèmes de sécurité
et de justice au profit des communautés, en particulier des personnes vulnérables
(femmes, filles et personnes handicapées) dans les cercles de Diéma, Yélimané,
Nioro, Nara, Koutiala et Yorosso à travers le renforcement de capacités. Mais
aussi des séances de sensibilisation, le déploiement de para juristes et
l’offre de services d’assistance juridique et judiciaire.
Selon le directeur exécutif du capDH, le
projet Law II contribuera à l’amélioration de l’accès des communautés, en
particulier des personnes vulnérables à la justice. Négueting Diarra expliquera
aussi que ce projet se réalisera, d’une part, à travers des activités de
renforcement de capacités, d’information et de sensibilisation sur les droits
humains, les violences faites aux femmes, les procédures de saisine des
juridictions et des para juristes. Et d’autre part, via l’offre et la prise en
charge des services d’assistance holistique au profit des victimes avec un
accent particulier sur les femmes, les filles, les handicapés et toute autre
personne dans des situations de vulnérabilité.
«J’en profite pour saluer ce renouvellement de
confiance après la mise en œuvre de Law I, qui a concerné les Régions de Ségou,
Niono, Bla, San, Mopti, Bandiagara et Djenné et ayant pris fin en février 2023»,
a dit le directeur exécutif. Il a aussi mentionné que ce Projet durera 18 mois
(1 juillet 2023 au 30 novembre 2024). Le projet Law II bénéficie d’un budget de
plus 132,6 millions de Fcfa. Et 2.400 personnes seront sensibilisées sur
les violences basées sur le genre. Parmi elles, 60 personnes bénéficieront
d’une prise en charge judiciaire.
Pour sa part, le représentant du DNAJS s’est réjoui
du lancement du Projet qui s’inscrit en droite ligne des politiques et
programmes nationaux pilotés par son département. Il a expliqué qu’il est impérieux
d’accompagner, aujourd’hui, les groupements et associations de femmes qui
connaissent divers besoins qui se traduisent, en termes de déficit, par le
manque de formation et d’information sur les droits des femmes.
Ce déficit doit être comblé à travers de
larges campagnes de formation, d’information et de sensibilisation des femmes
et des filles sur le droits de l’Homme et les modes de saisine des juridictions
nationales, mais aussi et surtout à travers le renforcement de capacités, le déploiement
des para juristes et l’offre des services d’assistance juridique et judiciaire
au profit des femmes victimes de violations et d’abus des droits de l’Homme, a
déclaré Yaya Karembé. Il a salué les initiateurs du Projet et formulé des vœux
pour les bénéficiaires qui en tireront le meilleur profit.
Djénèba KASSOGUÉ
Rédaction Lessor
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