
«En conjuguant ces deux rôles,
les agences de presse se positionnent comme des acteurs clés de la résilience
sanitaire de nos nations, renforçant la cohésion sociale et soutenant les
efforts des gouvernements et des organisations de santé», a fait remarquer
Fouad Arif qui intervenait à l’ouverture de la 8è Assemblée générale de la
Faapa, qui se tient sous le thème : «Les agences de presse africaines,
levier de promotion de la souveraineté sanitaire du continent». Cette
résilience africaine, a-t-il dit, «nous l’avons tous vécu durant la pandémie de
la Covid-19, une crise sanitaire qui a été accompagnée d’une véritable crise
informationnelle».
«En
effet, nous nous remémorons tous le flot incessant de fake news qui, pendant la
pandémie, ont plus ou moins ébranlé le quotidien de dizaines de millions de
personnes à travers le monde», a tenu à rappeler le président de la Faapa,
expliquant que cette vague de désinformation s’était propagée via les réseaux
sociaux plus rapidement que le virus lui-même, poussant l’Organisation mondiale
de la santé à qualifier ce phénomène d’«infodémie».
L’ensemble
des agences de presse présentes peuvent témoigner de leur mobilisation
exemplaire lors de la crise sanitaire, «dans un effort de protection de la
souveraineté de l’information de nos pays respectifs», a-t-il ajouté, notant
que ces efforts, déployés au niveau national, doivent aujourd’hui être
mutualisés et consolidés au niveau continental, pour lutter ensemble contre des
pandémies et des «infodémies» qui ne connaissent ni frontières géographiques,
ni barrières de langues ou de cultures.
Cette ambition avait été déjà impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, dans Son message aux participants à la Première Conférence africaine sur la réduction des risques en santé, en novembre 2022 à Marrakech, a affirmé Fouad Arif. À cet égard, a-t-il rappelé, le Souverain avait souligné : «Nous formons l’espoir que l’Afrique parvienne à mutualiser ses efforts pour relever les défis auxquels elle doit faire face. Pour ce faire, il nous faut adopter des politiques d’anticipation et de prévention et mobiliser tous les moyens disponibles afin de protéger la santé et de préserver la dignité des citoyens africains.»
C’est
en droite ligne de cette Vision royale et dans l’objectif de protéger la santé
et de préserver la dignité des citoyens africains, que se tiennent les
discussions de cette Assemblée générale, a relevé le président de la Faapa. Il
a saisi l’occasion pour remercier tous ceux qui ont contribué à rendre possible
la tenue de cette réunion, en particulier les partenaires, qui ont démontré
leur confiance en la force de la Faapa à jouer son rôle de plateforme
médiatique africaine de référence, notant qu’il y a 10 ans, la création de la
Fédération annonçait la naissance d’une nouvelle dynamique africaine dans le domaine
communicationnel.
Les
exemples d’actions concertées pour replacer les spécificités africaines au cœur
du traitement de l’information ont été nombreux, notamment durant l’année
écoulée, s’est-il félicité, soulignant, à cet égard, la mobilisation des
agences de presse de la Faapa lors du lancement par la Fondation Mohammed VI
des Sciences et de la Santé de l’Académie africaine des Sciences de la Santé,
en novembre dernier à Dakhla. Et Fouad Arif de relever que cette institution a
pour objectif de créer un espace d’échange et de partenariat pour promouvoir la
recherche scientifique en santé, dans un contexte qui s’adapte aux spécificités
de l’Afrique et de mettre également l’accent sur l’excellence dans
l’enseignement des sciences de la santé, en proposant des formations qui
répondent aux besoins du continent. “Son lancement à Dakhla a représenté
l’occasion de joindre les deux thématiques qui nous rassemblent également
aujourd’hui: les souverainetés informationnelle et sanitaire de notre
continent”, a dit le président de la Faapa.
Le
Continent a longtemps été confronté à des défis sanitaires majeurs,
particulièrement exacerbés lors des crises sanitaires, a rappelé Arif, faisant
savoir que ces crises, aussi complexes et parfois fatales qu’elles aient pu être,
ont contribué à révéler un potentiel immense : celui de la résilience
africaine, de l’expertise locale et du désir croissant et insoupçonné d’une
souveraineté sanitaire. «L’année dernière, nous parlions durant cette même
assemblée de la reconquête de la souveraineté africaine en termes d’information
et de la réappropriation du récit continental. Il devient clair aujourd’hui que
cela passe inexorablement par la maîtrise de l’information sanitaire et ce, à
travers le double rôle citoyen et opérationnel que joue l’agence de presse»,
a-t-il dit.
Les
travaux de la 8è Assemblée générale de la Faapa rassemblent les directeurs
généraux de plusieurs agences de presse africaines aux côtés d’experts des
médias et de santé, ainsi que d’éminentes personnalités de divers horizons,
avec comme point d’orgue, les 10 années de création de la Faapa, espace de
réflexion sur l’avenir des agences de presse africaines et sur le rôle qu’elles
doivent jouer au 21è siècle dans leurs diversités et leurs spécificités
respectives.
Le Mali participe à la 8è Assemblée générale de la Faapa à travers le Directeur général de l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap), Alassane Souleymane. L’occasion est saisie par les différentes agences pour nouer des accords de partenariat. À ce titre les directeurs de l’Amap et Maghreb Agence de Presse (MAP) du Maroc signeront un accord de partenariat d’une durée d’un an. Au deuxième jour de cette assemblée général est prévue une rencontre à huis clos pour les participants.
Envoyé spécial
Alassane Souleymane
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