
Circonstance heureuse, cet anniversaire coïncide avec celui de la fête de l’unité africaine et de la célébration de la date de naissance de l’un des conférenciers, Dr. Ousmane Sy qui avait comme co-animateur de la conférence-débat Pr Doulaye Konaté sur le thème :«Quel avenir pour les partis politiques dans les démocraties africaines ? Cas du Mali». La cérémonie de mercredi était placée au CICB sous la présidence du chef du parti Marimathia Diarra, qui avait à ses côtés beaucoup d’anciens ministres et de personnalités.
D’emblée, le modérateur
Moustaph Dicko a précisé le champ d’intervention des deux conférenciers Pr
Doulaye Konaté et Dr Ousmane Sy. Il s’agit respectivement de la période
coloniale à l’avènement de la démocratie et de 1991 à nos jours. Pr Doulaye
Konaté a évoqué la nécessité de l’étude des grands empires qui, selon lui, a
mis l’accent sur les périodes glorieuses.
Et d’ajouter qu’il y a un déficit
de connaissance sur la période contemporaine. Il a fait la genèse des partis
politiques africains en commençant par la création au Libéria en 1860 du
premier parti sur notre continent en passant par la conférence de Brazzaville
et la mise sur orbite du front populaire. Au Mali, Pr Konaté a martelé que le
foyer du Soudan et les différentes associations ethniques ou régionalistes ont
cédé leur place aux partis politiques entre 1946 et 1959.
«Les rôles des associations
ont été déterminants. C’est de là que vont naître les luttes pour l’indépendance »,
a- t-il expliqué tout en magnifiant l’apport du Parti progressiste soudanais
(PSP) et l’Union soudanaise-Rassemblement démocratique africain (US RDA). Il a
indiqué que le multipartisme ne date pas d’aujourd’hui sans perde de vue
l’installation après du parti unique.
À ce propos, le conférencier tente de
justifier qu’il fallait un front anticolonialisme. De 1974 à 1979 jusqu’en
1991, Pr Doulaye Konaté a fait savoir l’existence aussi d’un autre parti
unique. C’est pourquoi, dit- il, la conférence nationale a opté pour le
multipartisme intégral. Après 31 ans d’exercice démocratique, selon lui, cela
laisse un goût amer. «Le désamour de l’opinion pour les partis politiques »,
a-t-il reconnu.
Abondant dans le même sens,
Dr Ousmane Sy a souligné que la décrédibilisation des partis politiques est liée
à leur gestion à tout prix. Pour lui, c’est le projet qui doit prévaloir et
donner un sens au pouvoir. « Tout cela est oublié pour le
pouvoir », a- t-il fustigé avant de dire que la plupart des formations
sont des partis patrimoniaux. En clair, les formations politiques se résument à
être le patrimoine des individus. Ainsi, le second orateur demande s’il y a
partage de pouvoir entre les bases des partis et les différents états-majors.
En proposant sa recette, il met l’accent sur
la pertinence de la cohérence entre le modèle démocratique et la pratique
socio-culturelle du pays en se faisant l’obligation politique et morale d’améliorer
le système démocratique pour ne pas tomber « dans une démocratie des élites».
Convaincu que le pluralisme est inhérent à toute démocratie, Dr Sy estime
toutefois que la pléthore pose également des difficultés. Il a fait remarquer
trois axes sur lesquels repose notre système démocratique à savoir l’état de
droit et les libertés politiques, le combat pour le choix des dirigeants et le
pluralisme politique.
Dans son discours
d’ouverture, le président de l’Adéma/PASJ, Marimathia Diarra, dira que même
si les partis politiques en Afrique
jouent insuffisamment leur rôle de fonction programmatique, de contrôle de
l’action gouvernementale, de socialisation politique, il n’en demeure pas moins
que la crédibilité de la démocratie dépend de la vitalité des partis politiques
à proposer des projets de société et de programmes de gouvernement compétitifs
et alternatifs.
N. KOUYATÉ
Rédaction Lessor
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