
LA GUINÉE SE DÉSOLIDARISE
La Guinée voisine fut l’un des premiers à réagir à ces sanctions. Dans une déclaration, le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) a rappelé que le communiqué de la Conférence des chefs d’État de la Cedeao, en date du 8 septembre 2021, a consacré la suspension de la République de Guinée de toutes les instances de l’Institution sous-régionale.
Par conséquent, les autorités guinéennes ont précisé que la Guinée n’a, en aucune façon, été associée à la décision du sommet extraordinaire des chefs d’État de la Cedeao tenu le 9 janvier 2022 relative aux sanctions prises contre le Mali. En conséquence, elles ont réaffirmé que les frontières aériennes, terrestres et maritimes de la Guinée restent toujours ouvertes à tous les pays frères.
LA CONFÉDÉRATION DES SYNDICATS AUTONOMES DU SÉNÉGAL JUGE LES SANCTIONS INACCEPTABLES
La Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (CSA), un autre pays voisin, dit avoir appris avec stupeur et indignation, les scandaleuses sanctions prises contre le peuple frère du Mali par les sommets extraordinaires des chefs d’État de la Cedeao et de l’Uemoa.
Selon l’Organisation, par-delà les autorités de la Transition, ces sanctions extrêmes frappent de plein fouet, toutes les couches sociales du peuple malien. Alors que depuis une décennie, le pays est englué dans une complexe et profonde crise multidimensionnelle qui hypothèque dangereusement l’avenir de la nation malienne.
«Au lieu d’aider à la résolution de cette crise, ces sanctions voulues par les chefs d’État ouest-africains contribuent sans aucun doute à son aggravation sur tous les plans. C’est inacceptable», déclare la Confédération. Avant d’appeler toutes les forces sociales et politiques organisées du Sénégal éprises de justice, de solidarité panafricaine et de paix, à la concertation pour exprimer dans l’unité la plus large, leur indignation et condamnation des honteuses sanctions tout en exigeant leur suppression sans délai. Mais aussi pour exiger dans l’immédiat, l’ouverture sans condition de négociations avec les autorités maliennes pour un compromis acceptable sur la durée de la Transition.
LA STAR IVOIRIENNE ALPHA BLONDY S’INDIGNE
De son côté, la star ivoirienne du reggae Alpha Blondy s’est indignée contre ces sanctions prises contre le Mali et les Maliens. L’artiste s’est adressé aux présidents de la Cedeao pour leur dire que ces sanctions adoptées contre le Mali constituent un aveu de leur impuissance. « Les Maliens n’ont pas à être victimes de votre incapacité à trouver une solution au problème djihadiste auquel le Mali fait face… », souligne Alpha Blondy, qui estime qu’ils auront du mal à prouver que ce n’est pas la France qui leur a dicté cette attitude à cause de son problème avec le Mali concernant Wagner vu les coïncidences. « En tant qu’Africain et ambassadeur de la Cedeao pour la paix en Côte-d’Ivoire, je me permets de m’indigner contre une décision arbitraire envers un peuple frère. Vous ne ferez pas payer à tous les Maliens, les erreurs de vos politiques », a lancé Alpha Blondy, pour qui, c’est aux chefs d’État de la région de trouver une solution pour aider le Mali à se défaire des terroristes.
L’ALGÉRIE PROPOSE SA MÉDIATION
Pour sa part, l’Algérie, en sa qualité de chef de file de la Médiation internationale au Mali, dit suivre de très près les derniers développements de la crise malienne, à la suite de l’annonce de sanctions par la Cedeao. Et appelle toutes les parties à la retenue. Selon un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, l’Algérie, à l’occasion de ses interactions récentes avec les autorités maliennes, tout en mettant en garde contre les conséquences politiques, sécuritaires et économiques que peut avoir toute transition longue telle que celle envisagée par la partie malienne, a plaidé pour un dialogue serein et réaliste avec la Cedeao. Cela, en vue de parvenir à un plan de sortie de crise qui tienne compte des exigences internationales et des aspirations légitimes du peuple malien ainsi que des facteurs endogènes liés aux dynamiques nationales maliennes. Selon le communiqué, c’est dans cet esprit que le président algérien Abdelmadjid Tebboune a, dans l’audience qu’il a accordée le 6 janvier à une délégation malienne, insisté sur la nécessité pour les autorités de la Transition d’envisager de s’engager à faire de l’année 2022, celle de l’instauration d’un ordre constitutionnel rassembleur et consensuel.
« Le président Abdelmadjid Tebboune, qui a fait valoir l’exigence d’une approche inclusive répondant à la complexité des problèmes structurels et conjoncturels et aux défis que le Mali doit relever, y compris dans la lutte contre le terrorisme, a estimé raisonnable et justifiable une période de transition d’une durée ferme d’une année, que seules des considérations impérieuses d’ordre sécuritaire, financier ou matériel, pourraient étendre de quelques mois le cas échéant », poursuit le communiqué. Elle appelle toutes les parties à la retenue et au réengagement dans le dialogue en vue d’éviter à la région un engrenage de la tension et une exacerbation de la crise.
« Dans la fidélité au principe de la promotion de solutions africaines aux problèmes de l’Afrique qui fonde les contributions qualitatives au sein de l’Union africaine, l’Algérie exprime sa pleine disponibilité à accompagner activement la République du Mali et la Cedeao dans la voie salutaire de la compréhension mutuelle autour d’une vision solidaire de l’avenir commun de tous les peuples africains », conclut le communiqué.
Dieudonné DIAMA
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