Des usagers visiblement fatigués d’attendre leur tour qui tarde à venir
Cette opération spéciale, qui vient d’être lancée, s’étend jusqu’au 30 septembre pour permettre aux citoyens de se procurer ce document administratif.
Avant tout déplacement, la même source
conseille de connaître le lieu de retrait de sa carte. Ainsi, annonce le
communiqué, il suffit d’envoyer son numéro Nina au 36223 via le réseau de téléphonie
mobile de son choix pour être édifié sur le lieu de retrait.
Pour cette opération
spéciale, les sites de retrait retenus sont : la mairie du District de Bamako,
les centres principaux et secondaires d’État civil des communes, les domiciles
de certains chefs de quartier, les commissariats de police et les brigades de
gendarmerie. À ceux-ci, s’ajoutent la direction de la protection civile (ACI
2000), le site des sapeurs-pompiers de Golf ainsi que l’école Séga Diallo de
Bozola. Dans ces sites de retrait, précise le document, les différentes équipes
travailleront de 8h à 17h du lundi au vendredi. Mais aussi, les samedis de 10h à
16 heures, jusqu’à l’expiration du délai.
Cette initiative du chef de l’exécutif du District de Bamako fait suite au lancement simultané de l’opération de retrait des cartes nationales d’identité biométriques sécurisées à la rive droite par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général Daoud Aly Mohammedine et à l’autre rive par le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga. Après le gouvernement de la Transition a décrété une journée citoyenne pour la cause.
Namory KOUYATE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.