
L’amélioration de la productivité des cultures pluviales, la
mise à échelle des technologies d’élevage du dromadaire, la production durable
des cultures dans le système de décrue, la protection des berges des cours d’eau
et gestion des ressources naturelles, l’amélioration de la nutrition familiale,
l’étude de suivi évaluation et d’impact socio-économique du projet et une plate
forme d’innovation sont les acquis de la phase II du projet Adaptation de
l’agriculture et l’élevage au changement climatique (ACC). Ces réalisations ont
été appréciées par l’ambassadrice de Norvège, Rigmor Elianne Koti, lors de sa
visite, hier, au Centre régional de recherche agronomique de Sotuba. C’était en
présence du directeur dudit centre, Dr Harouna Coulibaly et du coordinateur du
projet ACC, Dr Kalifa Traoré.
D’une durée de 5 ans (2018 2022), la phase II du projet ACC
a permis de contribuer à l’amélioration de l’autosuffisance alimentaire et les
conditions de vie des populations. Et cela en adaptant l’agriculture et l’élevage
au changement climatique par la mise à l’échelle des technologies et des
connaissances générées. D’entrée de jeu, le coordinateur du projet ACC a précisé que
le Royaume de Norvège et le gouvernement du Mali ont financé les deux phases
dudit projet qui ont donné des résultats probants. Selon Kalifa Traoré, la
recherche continue et une partie de mise en échelle est entamée. «Quand on
finance un pareil projet avec les résultats probants sur le terrain qui portent
sur l’amélioration des conditions de vie des populations, sur la
diversification des technologies au sein des ménages, il y a lieu de venir voir
ce qui a été fait pour discuter et voir certaines technologies qui sont encore
opérationnelles parce que nous sommes en contre saison», a-t-il relevé.
Kalifa Traoré a rappelé que le projet intervenait dans les Région
de Kayes, Koulikoro, Ségou, Mopti, Gao, Kidal et Tombouctou. «Les objectifs du
projet ont été atteints. Mais, il reste encore à faire. Nous avons développé des
technologies qui ont fait leur preuve. Il reste beaucoup de technologies qu’il
faut diffuser. C’est pour cela que nous nous battons pour une troisième phase
qui permettra une large diffusion de ces technologies. On veut que le
gouvernement malien et celui de la Norvège se donnent la main encore pour
permettre d’avoir une 3ème phase en vue de réaliser la large diffusion que nous
recherchons», a sollicité le coordinateur.
L’ambassadrice de la Norvège au Mali a déclaré que c’est important pour son pays de travailler avec les autorités maliennes. «Notre coopération avec l’Institut d’économie rural (IER) en est un exemple. Le gouvernement norvégien actuel a fait de la sécurité alimentaire un des premiers objectifs pour la coopération internationale. L’année dernière, il a lancé une stratégie pour promouvoir la sécurité alimentaire et la lutte contre la famine. Et ces objectifs correspondent avec ce que l’IER fait ici dans ce projet. Cela montre qu’on est sur la même ligne de compréhension», a souligné Rigmor Eliane Koti.
Selon la diplomate
norvégienne, les discussions sont en cours pour une nouvelle période de ce
programme. «C’est dans nos objectifs de continuer cette coopération parce qu’on
est satisfait des informations données comme résultats », a noté l’ambassadrice
de Norvège au Mali.
«Nous sommes à la fin de la deuxième phase. Comme on le dit, il n’y a jamais deux sans trois. On est dans une dynamique de réflexion par rapport à la mise en œuvre du trajet de la 3ème phase et j’espère qu’on aura cette concrétisation», a souhaité le directeur du Centre régional de recherche agronomique de Sotuba. Dr Harouna Coulibaly a remercié ses collègues pour les différents résultats obtenus.
La cérémonie a pris fin par la visite des dromadaires sur les terres de recherche de l’IER. Ils sont au nombre de 15 têtes avec une production de 10 à 15 litres de lait chacun par jour. Il faut noter que la phase II du projet ACC avait un budget total de 4,5 milliards de Fcfa avec une contribution du Royaume de Norvège estimée à 3,9 milliards Fcfa et 625 millions de Fcfa d’apport du gouvernement malien.
Fatoumata M. SIDIBÉ
Rédaction Lessor
Les secteurs prioritaires en matière de produits carbones, concernent en premier l’agriculture, l’agroforesterie et les énergies renouvelables.
Face à la montée des comportements spéculatifs observés sur le marché du carburant, le Procureur général près la Cour d’appel de Bamako, Hamadoun dit Balobo Guindo, a fait une mise en garde ferme, ce mercredi 8 octobre 2025, contre toute manipulation des prix, refus de vente ou diffusion d.
À la suite de la réunion du Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes, présidée par le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, un point de presse s’est tenu ce mardi 7 octobre 2025 sur la situation d’approvisionnement en hydrocarbures dans le pays..
-.
Le ministre burkinabè de l’Économie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, a été désigné ce lundi 6 octobre 2025 comme nouveau président du Conseil des ministres statutaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)..
-.