
Mais les autorités compétentes
répondent que, pour ceux qui n’ont pas pu effectuer des mises à jour, il sera
procédé à
l’impression des cartes à partir des données du Recensement administratif à
vocation d’état civil (Ravec)
Vendredi
dernier, il est environ 10 heures 30 minutes. En ce dernier jour de l’opération
de mise à jour des données Nina, nous sommes à Dravéla en Commune III du
District de Bamako. L’opération était encore en cours. Logé dans des
constructions non encore achevées, en face des locaux de la municipalité, le
site d’enrôlement accueille, en cette matinée, beaucoup de personnes. Certains
sont là pour la mise à jour des données Nina et d’autres pour le Ravec. La
finalité pour les uns et les autres est d’obtenir la future carte biométrique.
Assise
parmi un groupe de femmes un peu en retrait, en attente de son tour, Mme Keïta
Aïssata Niang est venue du quartier de Daoudabougou (Commune V) pour mettre à
jour ses données Nina. Elle est arrivée depuis 6 heures du matin. Notre interlocutrice
demande aux autorités de proroger le délai de l’opération pour permettre à
nombre de nos compatriotes de faire la mise à jour de leurs données. «Parce qu’à
cette occasion du mois de Ramadan, beaucoup de personnes ne pourront venir le
faire, surtout les femmes dont la plupart préparent les repas de rupture de jeûne»,
plaide Mme Keïta Aïssata Niang.
Tête appuyée contre le coude, Ousmane Dembélé somnole sur une brique. Ce jeune homme, d’une vingtaine d’années, est venu, lui aussi, depuis l’aube. Il plaide pour la prolongation de l’opération parce qu’il est difficile d’avoir les fiches descriptives individuelles qui servent du document en vue de l’enrôlement, à défaut de la carte Nina.
15
OU 20 PERSONNES PAR JOUR- D’après notre interlocuteur, les agents chargés de la
délivrance de ces fiches ne prennent que 15 ou 20 personnes par jour. Par conséquent,
l’adolescent demande aux autorités de proroger le délai d’au moins trois mois
pour permettre aux citoyens de s’enrôler. Certains
usagers déplorent la difficulté d’accès aux sites d’enrôlement. Dans la foule
massée devant le site, il se murmure qu’il faut avoir le «bras long» ou payer
de l’argent pour être vite servi.
Le
chef d’équipe du site de la Commune III, Ibrahima Alfousseyni Maïga, reconnait
qu’il faut proroger le délai du processus. «En réalité, il y a beaucoup de gens
qui n’ont pas pu faire leur mise à jour. Je pense que cette opération doit
continuer», concède Ibrahima Alfousseyni Maïga qui déplore le fait qu’à leur
arrivée, tous les usagers veulent que l’équipe les prenne pour ne plus revenir.
«On ne peut prendre tout le monde en une journée. Donc, on est obligé de
programmer les gens», explique-t-il.
Au
niveau du commissariat de Lafiabougou (Commune IV du District de Bamako), les responsables
en charge de l’opération indiquent n’avoir pas reçu encore les instructions
d’arrêter le travail. Contrairement au site de la Commune III, ici il n’y avait
pas de mise à jour vendredi. La raison ? Chaque vendredi, les chefs d’équipe
en charge de l’opération au niveau des commissariats et brigades à Bamako
doivent déposer les données recueillies pendant la semaine au niveau du Centre
de traitement des données d’état-civil (CTDEC), nous confie un agent.
Dans un communiqué publié, en février dernier, le ministère de la Sécurité et de la Protection civile rappelait que l’opération de mise à jour des données Nina se poursuivra jusqu’au 31 mars. Le document précisait que passé ce délai, au regard des contraintes liées au respect du chronogramme de production et de remise de la carte nationale d’identité biométrique sécurisée, il sera procédé, systématiquement, à l’impression de ladite carte à partir des données déjà existantes du Ravec. Le département a par ailleurs informé que la première délivrance de cette carte sera gratuite pour tous, soulignant que son renouvellement sera payant.
Bembablin DOUMBIA
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