Le ministre Kassogué a rappelé de nombreux acquisde l’INFJ lors des travaux du conseil d’administration
Cette hausse s’explique
essentiellement par le fait que l’Institut a bénéficié d’une inscription
budgétaire au titre du budget spécial d’investissement et d’une ligne
budgétaire au titre de l’entretien courant des bâtiments. Ces informations ont
été données, hier, par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme,
Garde des Sceaux, Mahamadou Kassogué, lors de l’ouverture de la 12è session
ordinaire du conseil d’administration de l’INFJ, tenue dans ses locaux.
Cette
rencontre était essentiellement consacrée à l’examen et à l’adoption du
procès-verbal de la 11è session du conseil d’administration, du rapport annuel
de performance 2023, du projet annuel de performance 2024. Mais aussi du
contrat annuel de performance au titre de l’année 2024 entre l’INFJ et le
programme n°2.019 «politique juridique et judiciaire, gestion de la carrière et
formation».
La
session arrive au terme d’une année particulièrement difficile sur le plan
budgétaire en raison de la régulation budgétaire de l’État pour faire face au
contexte économique national et international. De ce fait, l’Institut a dû
supporter, comme toutes les autres structures publiques, les restrictions
budgétaires tant en matière d’investissement que de fonctionnement.
Malgré
cette situation difficile, l’État a fait d’immenses efforts en termes de
décaissements de ressources. Ainsi, sur une prévision de 120 millions de Fcfa
au titre des subventions aux organismes publics, l’INFJ a reçu, dans le cadre
de son fonctionnement, une notification de crédit de 94 millions sur lesquels
93,9 millions de Fcfa ont été exécutés, soit un taux de 99,96%.
S’agissant
des dépenses de formation, la structure a reçu un décaissement de 75 millions
de Fcfa sur une prévision de 100 millions. «Il est très réconfortant de
constater que l’INFJ a pu exécuter, correctement son programme de formation, au
titre de l’année 2023, en atteignant des résultats largement au-delà des
attentes», a félicité Mahamadou Kassogué. Cela est d’autant plus mérité que
plus de 1.425 personnes ont été formées, dans différents domaines et concernant
les différentes corporations, dont la prise en charge a été assurée par le
budget national et concomitamment sur financement des partenaires.
Cependant,
le Garde des Sceaux a regretté que le volet investissement, relativement aux
infrastructures, notamment la finition des travaux de l’amphithéâtre, de la cafétéria
et de la bibliothèque n’a connu aucune évolution en raison des contraintes
budgétaires. Toutefois, l’Institut a pu bénéficier de deux salles polyvalentes
dont les coûts sont estimés à 200 millions de Fcfa sur financement de l’Union
européenne à travers le Pajm II. «Ces
acquis relevés, dont il faut se féliciter, nous amènent à encourager davantage
l’INFJ afin, non seulement d’améliorer l’offre de formation, mais aussi
d’élargir le champ d’intervention auprès des différents acteurs de la justice»,
a indiqué le ministre Mahamadou Kassogué.
Il s’agira d’approfondir les connaissances des
acteurs de la justice sur certaines préoccupations majeures des justiciables,
tel que le foncier. Mais aussi sur les matières spécifiques se rapportant à
l’économie, aux finances, à la fiscalité et à la comptabilité, ainsi que sur
toutes les questions liées à la cybercriminalité, au blanchiment de capitaux, à
la lutte contre la traite de personnes et des pratiques assimilées…
Le ministre chargé de la Justice s’est par ailleurs réjoui que la structure ait pu réaliser 2,5 millions de Fcfa au titre des ressources propres sur une prévision de 5 millions de Fcfa. Cela, afin de compléter les efforts de l’état. Cette session ordinaire fait suite, il y a quelques jours seulement, à la prestation de serment de 114 auditeurs de justice, première du genre depuis l’accession de notre pays à l’indépendance.
Brehima DOUMBIA
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