
Les ressortissants sont invités à faire parler leur cœur
Ils ont répondu à l’invitation
pour manifester leur solidarité et compensation à l’endroit des parents, amis
et voisins victimes de plusieurs jours d’inondations dévastatrices survenues
dans la Cité des Askia. Cette rencontre, faut-il le souligner, entre dans le
cadre de la réunion d’urgence du bureau exécutif de l’association tenue
le samedi 24 août dernier, en vue de préparer des actions de soutien. Au terme
de cette réunion, le bureau avait demandé une contribution à chacun de ses
membres. Cette assemblée générale, qui en est la suite logique, vise à
exhorter, au-delà de l’espace Irganda, tous les ressortissants des Régions de
Tombouctou, Taoudéni, Gao et Ménaka à participer et assister à cet élan de
solidarité.
Pour
rappel, le vendredi 16 et samedi 17 août derniers, des images et des cris de
détresse ont été aperçus et entendus à travers cette pluviométrie «dans la
belle Cité de Gao». Ainsi, cela a fini par se solder par des centaines de
maisons effondrées, de milliers de femmes, d’enfants, d’hommes et de ménages
profondément affectés. Qui plus est des morts et des blessés. Selon le président
de l’association Irganda, les chiffres fournis par des services nationaux et
régionaux en charge du développement social font état des conséquences
désastreuses de ces inondations. Ousmane Issoufi Maïga dit continuer à prier
pour le repos des victimes, tout en souhaitant prompt rétablissement aux
blessés. En outre, le premier responsable de l’association a indiqué que la
pluie est un don de Dieu. Mais cette année, a-t-il déploré, des inondations
sont constatées partout au Mali.
L’ancien
Premier ministre a rappelé que les autorités de la Transition ont déclaré
l’état de catastrophe nationale. «Dans la même foulée, elles ont montré la voie
de la solidarité à travers une enveloppe destinée à assister les familles
sinistrées», a-t-il fait savoir. Pour lui, il est de notre devoir impérieux,
chacun en ce qui le concerne, de près ou de loin, de faire preuve de solidarité
agissante. «Il y a deux ans, c’était Bourem, aujourd’hui c’est Gao, il y a
certainement d’autres localités», a prévenu Ousmane Issoufi Maïga. Et d’insister :
«Les populations de Gao ont besoin de nous. Elles attendent notre marque de
solidarité. Elle doit être vibrante.»
Au-delà de
toutes les associations de la Région de Gao, a signalé le président du
mouvement Irganda, il doit y avoir une chaîne de solidarité pour mutualiser les
moyens et les efforts afin de venir en aide à nos populations sinistrées. Ce
faisant, il a invité les membres de l’association, les ressortissants et les
bonnes volontés pour apporter leur soutien en vivres, en médicaments et en
vêtements. Mais aussi à la reconstruction. «Aucun don n’est mineur. Chacun
selon ses possibilités», a-t-il lancé. Ousmane Issoufi Maïga a annoncé avoir pu
engager des actions préliminaires au niveau du bureau exécutif et de la
coordination régionale, indiquant poursuivre les efforts avec l’apport des
membres de l’association.
Dans leur
architecture, la plupart des populations de Gao construisent en banco. Selon
Mme Touré Alzouharata, membre de l’association, ces maisons en banco ne
tiennent pas le coup de vent et des marées. «Il n’y avait pas de voie
d’évacuation pour l’eau», a-t-elle témoigné. Selon elle, c’est le moment
approprié pour faire parler son cœur. Cela pour faire «comprendre à nos sœurs,
frères et mamans qui sont là-bas, bien que nous soyons là, nous compatissons à
leur douleur».
Souleymane SIDIBE
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