
Protection civile, douane, service des eaux et forêts et police viennent en appui aux Forces armées maliennes dans leur croisade contre les groupes terroristes dans le secteur 4 de l’opération Maliko couvrant les Régions de Mopti, Bandiagara et Douentza
Dans les Régions de Mopti, Bandiagara et Douentza, la vie
reprend petit à petit son cours normal grâce à la montée en puissance des
Forces de défense et de sécurité. La libération des villages comme Bandiagara à
la suite des combats ou des frappes aériennes a permis le redéploiement des
forces paramilitaires, notamment la police, le service de la protection civile
ou le service des eaux et forêts.
Le commandant Ousmane Samassékou est le directeur régional
des eaux et forêts de Mopti. Il rappelle que la direction nationale des
eaux et forêts a signé en 2004 une convention avec l’état-major général des
armées pour la protection des éléphants dans le Gourma.
Ce travail était rendu
difficile à cause de la présence massive des groupes terroristes dans le
secteur, notamment la Katiba du Gourma.
«Avec la montée en puissance de
l’armée, nous allons reprendre les patrouilles dans le Gourma pour protéger les
éléphants et les ressources végétales», annonce le directeur régional des eaux
et forêts, signalant que certains de ses agents ont déjà regagné leurs postes.
«Avant, nous ne pouvions pas travailler dans nos zones
d’intervention, car nous étions aussi une cible pour les djihadistes. Mais avec
la montée en puissance de l’armée, les gens ont commencé à regagner leurs
postes. Cela est nécessaire pour permettre l’octroi de permis aux populations
afin qu’elles aient accès aux ressources naturelles.
Les actions que l’armée
est en train de mener rassurent tout le monde», se réjouit le commandant
Samassékou. Les agissements des terroristes ont aussi considérablement joué sur
les rendements de la direction régionale des douanes de Mopti.
Le trafic sur la
Route nationale 15 appelée route du Poisson qui relie Mopti à Ouagadougou
(capitale du Burkina Faso) en passant par Bandiagara, Bankass et Koro avait été
fortement perturbé à cause de multiples attaques terroristes. Toute chose qui a
aussi affecté les recettes de la douane sur ce corridor international.
Grâce aux différentes patrouilles des Forces armées et de
sécurité, notamment les unités spéciales de la gendarmerie, le trafic est
devenu presque normal sur la RN15 pour le grand bonheur aussi bien des
populations que de l’administration douanière de Mopti. «Aujourd’hui, la
situation est meilleure sur la RN15 par rapport à un passé récent.
Le bureau
d’entrée de la région, c’est le bureau de Koro qui n’arrivait pas à fonctionner
de façon normale à cause de l’insécurité. Mais aujourd’hui, il y a des entrées
et sorties des camions sur cet axe, ça veut dire que la circulation est
redevenue fluide sur cette route», fait savoir le directeur adjoint de la
douane de Mopti.
L’inspecteur Cheick Oumar Tangara rappelle qu’en tant que
force paramilitaire, la douane vient en appui aux Forces de défense et de
sécurité. C’est une mission traditionnelle de l’administration des douanes, en
plus de ses missions fiscales. Dans la Région de Mopti, nous constations que la
situation s’améliore grâce aux actions des Forces de défense et de sécurité»,
explique-t-il.
Le responsable douanier fait remarquer qu’avant, la
situation était extrêmement difficile pour son service. «Avant, il y avait des
postes qu’on ne pouvait pas tenir. Aujourd’hui, avec l’amélioration de la
situation sécuritaire dans la région, les agglomérations (Bankass, Douentza et
Youwarou) sont occupées de nouveau par nos éléments», dit-il.
Le directeur adjoint de la direction régionale de la douane
de Mopti espère qu’avec l’évolution de l’opération Maliko, des postes avancés
de la douane, notamment celui de Hombori où des agents douaniers ont été tués
lors d’une attaque terroriste, soient occupés de nouveau par les brigades
mobiles d’intervention.
Avec la montée
en puissance des FAMa, la douane de Mopti a l’espoir d’atteindre les objectifs
qui lui sont assignés. Déjà le mois dernier, elle a réalisé plus de 70% de ses
objectifs. Une prouesse qui pourrait être rééditée, voire dépassée à la fin de
ce mois.
En ce qui concerne le service de la protection civile de
Mopti, elle appuie aussi les FAMa dans leurs opérations sur les théâtres
d’opération. Lors des attaques terroristes, elle se déploie sur le terrain pour
transporter les blessés vers les centres hospitaliers. Comme en témoigne le
directeur régional de la protection civile de Mopti, le lieutenant-colonel
sapeur pompier, Namaké Dembélé.
«Nous participons pleinement à l’opération Maliko dans le
cadre des missions qui sont confiées à la protection civile, notamment la lutte
contre les incendies, les cas d’attaques terroristes, l’évacuation des blessés
de guerre. Si les villages sont attaqués par les terroristes, il arrive qu’on
aille sur place pour évaluer les blessés ou éteindre les feux quand les assaillants
brûlent les maisons.
Je vous cite le cas de Songho où l’attaque terroriste a
fait une trentaine de morts et 18 blessés. Nous intervenons également sur le
fleuve dans le cadre des patrouilles nautiques avec les Forces de défense et de
sécurité», explique le directeur régional de la protection civile de Mopti.
Le lieutenant-colonel Dembélé salue les autorités pour avoir mis à la disposition de son service de nouveaux équipements lui permettant d’accomplir pleinement ses missions sur le théâtre d’opérations. À l’image des autres forces paramilitaires, la police est aussi très engagée dans la lutte contre le terrorisme. Elle mène des patrouilles régulièrement dans les villes où est elle est présente. C’est le cas notamment à Mopti et Bandiagara où notre équipe s’est rendue.
Envoyés spéciaux
M. K.
O. D.
Madiba KEÏTA
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