
Dans notre pays comme partout ailleurs dans le monde, nombreuses sont les femmes qui s’illustrent après avoir connu un parcours difficile. Tel est le cas de Mme Fatou Diallo, une vendeuse de charbon devenue un exemple de réussite à Bafoulabé (Région de Kayes). Née à Brigo (Kita) et mère de 2 enfants, Mme Fatou Diallo est aujourd’hui âgée de 37 ans. Avec le rappel à Dieu de son mari en 2009, cette situation douloureuse l’a obligée de redoubler d’ardeur pour affronter la vie et s’occuper de son foyer. Ainsi, Fatou Diallo a décidé, en plus de ses travaux de ménage, d’être lavandière pour subvenir aux besoins de sa famille, avant d’être bûcheronne et par la suite charbonnière.
Comme dit le dicton, «on peut partir de rien pour réussir sa vie». Fatou, comme l’appellent affectueusement les siens, a d’abord commencé à acheter du charbon par baignoire à 500 Fcfa pour le revendre, avec 350 Fcfa de bénéfice. D’une baignoire, elle passa à un sac qui a connu une variation de prix allant de 1000 à 2000 Fcfa à nos jours, pour un bénéfice de 250 Fcfa.
Son activité devenait de plus en plus florissante car la demande était supérieure à l’offre. Pour faire face aux besoins des familles en charbon, Fatou a contracté un prêt d’un million de Fcfa auprès d’une caisse d’épargne à Bafoulabé, qui lui a permis d’améliorer ses conditions de travail. Aujourd’hui, grâce à ce prêt, elle achète des milliers de sacs par mois aux exploitants des villages environnants pour approvisionner le marché de Bafoulabé.
Son imagination l’a poussée à payer régulièrement le permis d’exploitation, afin d’éviter des défaillances dans l’évolution de son activité.Aujourd’hui, grâce à son courage, l’activité de la brave femme s’est beaucoup améliorée, lui permettant d’épargner de l’argent. Ce qui lui a d’ailleurs permis d’acquérir une parcelle d’habitation qu’elle a construite en dur. Elle a aussi aménagé un jardin potager au bord du fleuve et acheté une moto de livraison.
Fatou Diallo, à n’en pas douter, est aujourd’hui une référence en matière de commerce de charbon à Bafoulabé. Mieux, avec son activité qui prospère, elle a recruté 2 jeunes qui sont rémunérés chacun à 20.000 Fcfa par mois pour la livraison de son produit à Bafoulabé et environnants.
Malgré les difficultés qu’elle a connues, Fatou se dit heureuse aujourd’hui.
Cette dame dont le parcours atypique encourage ses sœurs maliennes, singulièrement celles de Bafoulabé à s’engager dans des activités génératrices de revenus pour améliorer leurs conditions de vie et celles de leurs familles. En tous les cas, les populations du premier cercle du Mali apprécient cette dame qu’elles ont vu évoluer avec courage et abnégation pour atteindre «le bout du tunnel».
Boubacar MACALOU
Amap-Bafoulabé
Rédaction Lessor
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