
Les drapeaux sont vendus entre 1.000 et 10.000 Fcfa
Lors de la commémoration du 63è anniversaires
de l’indépendance du Mali, célébré vendredi dernier, beaucoup de nos
compatriotes ont affiché le drapeau national tricolore devant leurs
portes, boutiques, services ou même sur
leurs véhicules pour magnifier et signifier leur fierté d’appartenir au Mali.
Cette année, bien que les autorisé ont fêté en toute sobriété le 22
septembre, cependant le marché du
drapeau a connu un rush.
Les clients avaient le choix sur différentes
gammes : petit, moyen ou taille XXL. «Nos drapeaux sont vendus entre 1.000
et 10.000 Fcfa. Il y en a pour toutes les bourses», explique Moussa Diarra, un
vendeur de drapeaux installé en face du monument Kwame Nkrumah, dans la zone
ACI 2000.
À la veille du 22 septembre, les drapeaux se vendaient comme du petit pain chez Moussa
Diarra et dans d’autres lieux que nous avons visités. «Depuis mercredi 20
septembre, nous avons commencé à recevoir les clients. Nous avons aussi posté
des revendeurs devant les feux tricolores pour accrocher les automobilistes et
les motocyclistes. La plupart sont des écoliers qui préparent la rentrée
scolaire avec l’argent qu’ils gagnent»,
confie Moussa Diarra.
Non loin, nous retrouvons Ousmane Kaba (15
ans) sous un soleil de plomb. Visiblement fatigué, le jeune garçon courrait
derrière les automobilistes pour leur vendre ses drapeaux. Un motocycliste
s’arrête et achète deux drapeaux à 1.000 Fcfa l’unité. Ousmane affiche ainsi un
grand sourire. «C’est mon premier client de la journée. Sur les deux drapeaux
vendus, je gagne 500 Fcfa. Quand je sors le matin, je ne rentre à la maison qu’à 23h. Tout ce
que je gagne, je le remets à ma mère pour préparer la rentrée. J’ai déjà pu
économiser 15.000 Fcfa», dit le jeune Kaba.
La plupart des vendeurs de drapeaux
s’approvisionnent chez Boubacar Bathily, un grossiste bien connu au Grand
marché de Bamako. «J’ai commencé à confectionner les drapeaux, il y a plus
d’une décennie. Beaucoup de revendeurs viennent s’approvisionner chez moi.
Avant, il n’y avait pas d’affluence, mais depuis le début du mois de septembre,
le nombre de commandes augmentait chaque jour jusqu’à la célébration du 22
septembre», relève le commerçant.
«Je connais de jeunes revendeurs qui ont
réalisé des bénéfices importants avant le 22 septembre», précise le grossiste,
en présence d’un jeune revendeur du nom d’Ismaïla Touré. «Je ne revends que les
couleurs nationales du Mali. Le 18
septembre, j’ai réalisé une recette de 75.000 Fcfa. Un homme a acheté pour plus
de 40.000 Fcfa de drapeaux pour la famille, le grin et le service. Il disait
que le drapeau est le symbole de notre indépendance et de notre souveraineté»,
témoigne Ismaïla Touré.
Venu acheter un drapeau, Hamidou Sangaré salue
le courage des jeunes qui, malgré les dangers de la circulation, arrivent à se
faufiler entre les véhicules pour écouler leurs marchandises. «Depuis le 20
septembre, je voyais des enfants sur le goudron pour vendre les drapeaux à des
heures tardives. Nous devons les aider», explique-t-il.
Pendant la célébration de la fête nationale ou les compétitions sportives, les Maliens aiment s’afficher avec le drapeau national pour manifester leur amour de la patrie. De de l’autre coté de l’Atlantique, les Américains sont les champions en la matière. Certains citoyens décorent leurs chambres, maisons ou bureaux avec la bannière étoilée des États-Unis d’Amérique
Djeneba BAGAYOGO
À l’occasion du 38è anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Isidore Noël Sankara, le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu un vibrant hommage au père de la Révolution d’août 1983.
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.