
F.S est une fillette âgée de 15 ans qui vient de tomber la semaine dernière dans les mailles du filet des hommes du commissaire divisionnaire, Santigui Kamissoko. Curieusement en dépit de sa relative jeunesse, cette adolescente a un fort penchant pour le vol par effraction. Contrairement à certaines filles de son âge, qui passent plus de temps à se faire belle, pour ne pas passer inaperçue, l’héroïne de cette affaire a, quant à elle, choisi de vivre autrement en se laissant happer par l’appât du gain facile.
à la police, nos sources sont formelles sur un fait. Non seulement F.S évoluait seule dans son activité malsaine, mais aussi elle avait choisi un créneau pour faire main basse sur les biens des citoyens honnêtes. Ses cibles à elle, c’était des véhicules garés dont elle brisait les pare-brises pour ensuite y enfoncer sa main à l’intérieur et la ressortir avec un objet quelconque. Cela pouvait être un sac, ou un portefeuille contenant une liquidité, entre autres. Puis, une fois le butin en main, elle disparaissait, ni vu ni connu comme on le dit donc, sans laisser la moindre trace. à cause de ses pratiques régulières et assidues malsaines, l’adolescente était devenue une spécialiste dans son domaine.
Apparemment chanceuse, lors de ses opérations, elle rentrait rarement bredouille. Mieux, elle menait ses opérations sans être victime de la moindre égratignure causée par une vitre cassée. Elle agissait souvent en pleine foule dans la rue sans que personne ne puisse se rendre compte de quelque chose. Généralement, l’on ne se rendait compte qu’après le passage de la voleuse.
F.S a longtemps sévi dans les secteurs de Sébénicoro, Kanadjiguila et environs à la périphérie de Bamako, troublant le sommeil des propriétaires de véhicules avant de tomber dimanche dernier à la suite d’une opération bien réussie qu’elle venait juste de mener. Depuis, elle croupit derrière les barreaux le temps de comparaître devant un juge pour vol par effraction. Ce n’est pas pour rien que « la collaboration » est le leitmotiv des limiers. Le commissaire divisionnaire Santigui Kamissoko et son adjoint, le principal Boubacar Doumbia, et leurs autres collègues ont eu foi en cette participation des citoyens dans l’accomplissement des missions régaliennes. L’opération policière effectuée en plein jour a mis fin aux agissements malsains de la gamine.
Elle s’est déroulée à Sébénicoro en Commune IV du District de Bamako. Comme cela se fait de façon ordinaire, un porteur d’uniforme est venu garer sa voiture laissant le moteur en marche. Nous apprendrons plus tard que cet homme s’était arrêter pour saluer ses collègues en faction. Une fois que F.S a fait le constat que le policier avait stationné son véhicule, elle n’a pas perdu de temps pour s’approcher de la voiture de sa future victime. Dans la foulée, elle a constaté qu’un sac traînait sur le siège passager. Sans perdre la moindre seconde, elle décide de passer à l’action. Elle a aussitôt brisé la vitre et saisit le sac dans lequel se trouvait une somme de 150.000 Fcfa.
Le tout s’est passé en moins d’une dizaine de minutes. Entre temps, la voleuse avait signalé un conducteur de mototaxi qui cherchait un client. Comme elle était pressée de disparaître, elle a rapidement pris place sur le siège arrière de cet engin avant de se sauver laissant derrière elle un véhicule à la vitre brisée. Quelques instants après son départ, le propriétaire de la voiture s’est présenté et n’a pu que constater les dégâts.
Peu de temps après, les policiers du 9ème arrondissement ont été saisi des faits. Dans le feu de l’action, le commissaire divisionnaire Santigui Kamissoko dépêcha une équipe d’enquête aux fins de constatation et d’interpellation. Il n’était pas question pour eux de laisser un tel acte qui venait de se passer à quelques encablures du commissariat au nez et à la barbe des policiers.
Les limiers ont aussitôt mis les bouchées doubles en activant leur machine de recherches. Les hommes du divisionnaire Kamissoko ont, par des techniques secrètes, tendu leur piège. Et c’est ce qui a porté fruit. Les renseignements permettront d’identifier la jeune fille et son motocycliste au niveau du Grand marché où elle faisait déjà des courses avec la somme volée. Elle sera interpellée alors qu’elle était dans une boutique de vente d’articles pour femmes.
Interpellée, puis conduite dans les locaux du commissariat, elle s’est mise à table en reconnaissant les faits à la suite d’une audition sommaire. Difficilement il pouvait en être autrement, car F.S avait été prise la main dans le sac avec son butin. Lors de son audition, elle a déclaré être une spécialiste du vol de ce genre. Pis, F.S a expliqué avoir agi à plusieurs endroits du quartier et à maintes reprises sans être vue ni connue. Aux policiers, elle a expliqué avoir dépensé 80.000 Fcfa pour l’achat de mèches et 10.000 Fcfa de frais de transport pour son moto-taximan. Elle dénoncera celui-ci comme son complice. Car, selon elle, ce dernier savait ce qu’elle faisait et était donc dans le coup.
La cause était entendue pour eux. Leur dossier n'a pas traîné sur le bureau des limiers. Ils ont été renvoyés au parquet du tribunal de grande instance de la Commune IV du District de Bamako.
Tiédiè Doumbia
UN ESCROC EN HERBE
Le même commissariat s’est fait également entendre dans la même semaine par l’interpellation d’un jeune homme pour escroquerie et abus de confiance. Le jeune homme abusait de la confiance des personnes qui lui venaient en aide. Il a été identifié comme L.D, âgé d’une vingtaine d’années. Il a été mis aux arrêts par les policiers du divisionnaire Santigui Kamissoko.
D’un air inoffensif, le jeune homme se serait spécialisé dans cette activité malsaine si les limiers ne lui avaient pas coupé l’herbe sous les pieds. Motivé par l’appât du gain facile, il commençait à avoir un penchant fort pour les mototaxis qui pullulent dans la ville de Bamako et ses environs. Surtout les engins de ses connaissances et proches qui avaient le malheur de lui venir en aide. Rusé, L.D avait comme seule arme contre ses victimes leur confiance et n’hésitait pas à abuser d’eux à la moindre occasion qui s’offrait à lui. Après son forfait, il n’avait pas de difficulté à écouler ses butins tant sa collaboration était étroite avec ses receleurs tapis au marché.
Pour arriver à bout du jeune escroc, les limiers ont été motivés par la multiplicité des plaintes qui émanaient de plusieurs victimes. Nos amis policiers ne nous ont pas spécifié le nombre de plaintes qu’ils ont reçues le concernant. Ils ont affirmé que les plaintes affluaient dans leur bureau depuis un bon moment. Toutes ces plaintes se rapportaient aux infractions citées dont le jeune homme semblait être l’auteur principal. C’est une dernière plainte qui a fini par avoir raison de lui. Un voisin avait pris pitié de lui. Il lui a acheté une mototaxi pour qu’il en fasse une source de revenus pour le tirer du chômage afin qu’il puisse se prendre en charge.
Les choses sont allées ainsi. Après un temps de service, comme dans ses habitudes, L.D a vendu l’engin pour ensuite faire croire à un éventuel braquage dont il a été victime. La procédure dans ce cas l’oblige à être accompagné du propriétaire, pour faire une déclaration de perte ou de vol à la police. C’est au cours de cette énième déposition dans les locaux impliquant toujours le même jeune homme que les limiers ont fini par faire le lien entre sa personne et les différents cas de braquages dont les victimes venaient signaler. Si les propriétaires différaient, le conducteur était le même. Mieux encore, les circonstances des faits étaient les mêmes. Cela n’est pas passé inaperçu au niveau des policiers.
C’est cette remarque qui paraît anodine aux yeux des citoyens qui a tiqué le divisionnaire Santigui et ses hommes de la Brigade des recherches et a conduit à son interpellation. Ainsi, alors qu’il était venu faire une déclaration de perte pour braquage, L.D est interpellé puis soumis à une interrogation sommaire. Cette technique policière osée a porté ses fruits. Auditionné, le jeune homme, face aux questions des policiers qui l’accablaient des faits, il a fini par craquer en reconnaissant les fautes reprochées à lui. C’est ainsi qu’il a déclaré avoir vendu trois motos après avoir abusé de la confiance des propriétaires. Les enquêtes ont permis de découvrir qu’il revendait les engins à des prix dérisoires au Grand marché de Bamako.
à la suite de ses aveux, il a été présenté devant le tribunal de grande instance de la Commun IV du District de Bamako pour « abus de confiance ».
T.D
Rédaction Lessor
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