
Le commissaire divisionnaire Balobo Maïga en charge du 3ème arrondissement et ses hommes poursuivent imperturbablement leur lutte contre les narcotrafiquants qui vivent dans différents quartiers de la Commune II du District de Bamako.
Dans le seul but de traquer les bandits de grand chemin et autres narcotrafiquants jusque dans leurs derniers retranchements, après l’opération « Founou Founou » (tourbillon) qui semble avoir porté ses fruits, les policiers dudit commissariat ont récemment effectué une décente dans l’antre d’un des dealers les plus connus du secteur.
Il s’agit de celui que nous désignerons par ses initiales SK. Ce trentenaire est un véritable baron de la drogue connu presque de tout le monde dans les secteurs.
Son règne a pris fin à la suite d’un ratissage conduit par le chef de la Brigade des recherches du 3ème, le commandant Barou O. Traoré. Celui-ci et ses hommes ont, par la même occasion, mis la main sur une importante quantité de produits stupéfiants.
Avant d’effectuer cette opération sur le terrain, les policiers sont partis d’un constat général. C’est le fait que la Commune II du District de Bamako avait tendance à redevenir une plaque tournante du trafic de drogue et produits assimilés.
Les narcotrafiquants qui avaient disparu à la suite de l’opération « Founou-Founou », commençaient à regagner progressivement leurs antres, dans le but de relancer leurs activités.
D’où l’idée policière d’une autre opération appelée « pilonnage » dont le but était d’empêcher les dealers de s’enraciner pour renouer avec leurs opérations.
Pour le succès de cette opération, les policiers ont ciblé des quartiers dans lesquels des points de vente de produits stupéfiants avaient été préalablement visés.
La stratégie policière consistait surtout à resserrer l’étau autour d’individus appelés dans le jargon des trafiquants, junkies, des consommateurs accrocs et aguerris ne pouvant se passer de leur dose habituelle de produits stupéfiants. Les choses auraient évolué ainsi jusqu’à la date du 4 février dernier.
Ce jour-là, aux environs de 10 heures, l'équipe de la Brigade de recherche qui disposait déjà de renseignements solides a effectué une descente surprise en plein marché de N'Golonina, au centre ville.
Contrairement aux patrouilles ordinaires effectuées avec des pick-up, et surtout pour donner à cette opération toute son efficacité, les policiers ont privilégié la patrouille pédestre. Une stratégie qui s’avèrera plus discrète, donc plus efficace.
Au cours de cette opération, les limiers ont procédé à des fouilles très approfondies sur des individus aux apparences suspectes. Par la suite, les patrouilleurs ont découvert une cache contenant une importante quantité de produits narcotiques et pharmaceutiques interdits à la consommation, notamment le fameux « Tramadol ».
En parallèle des fouilles qu’ils effectuaient, les policiers recueillaient des renseignements sur le nommé SK, celui-là même qui semble être un baron de la drogue bien connu non seulement en Commune II, mais aussi dans plusieurs autres quartiers à travers le District de Bamako. Selon nos sources, ce jeune homme est connu pour le rôle qu’il joue dans le ravitaillement en produits narcotiques à travers les quartiers de la capitale.
Les policiers ont trouvé les traces de ce dealer hors pair jusque dans certaines zones d'orpaillage. Dans le même but, cet homme est soupçonné d’être en lien étroit avec des réseaux djihadistes et terroristes.
Durant cette opération, dès que les policiers ont eu la certitude qu’ils avaient pu coincer SK, ils l’ont immédiatement maîtrisé. Au moment de son interpellation, l’homme avait en sa possession plusieurs briques de chanvre indien et une quantité importante de « Tramadol ».
Satisfaits de cette prise, les policiers expliquent que cette opération va sérieusement affecter le réseau de distribution de produits narcotiques non seulement dans le secteur, mais aussi dans plusieurs quartiers du District de Bamako.
D’où un coup dur à la consommation de drogue. Les enquêtes seraient toujours en cours pour totalement démanteler le réseau.
Les policiers n’avaient plus de temps à perdre face aux preuves qui accablaient le dealer. Le dossier a été diligenté pour le renvoyer devant le Tribunal de grande instance de la Commune II du District de Bamako.
Avec cette descente policière dans le milieu des malfrats, le commissariat de police du 3ème arrondissement affiche sa ferme volonté de lutter contre la criminalité sous toutes ses formes afin d’assurer la quiétude des paisibles citoyens.
Par ailleurs, le commissaire divisionnaire Babolo Maïga a profité de l’occasion pour inviter la population de la Commune II à beaucoup plus de collaboration avec la police dans la traque des malfrats pour sécuriser les citoyens et leurs biens.
Yaya DIAKITÉ
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… Sale temps pour la commerçante
C’est une autre histoire de vol spectaculaire qui se trouve au centre de notre fait du jour. Certains de nos lecteurs se rappellent sans doute que la semaine dernière, nous racontions le cas de la jeune commerçante qui avait été victime de vol par le conducteur de moto taxi qui la conduisait. Cette dernière avait auparavant fait recours aux services de moto de celui-ci qui finira par lui voler ses objets de valeurs.
Dans la présente histoire, les mêmes engins à deux roues sont encore une fois de plus mêlés dans une histoire de vol spectaculaire dont la victime est une jeune commerçante. Si les deux histoires sont différentes dans le fond, elles se retrouvent bien dans la forme.
La victime que nous désignerons par KD est mariée et mère de famille. Il est connu de tous que certaines femmes ont un penchant pour le commerce surtout pour ce qui est de l’importation de marchandises de Dubaï pour les revendre au pays.
KD fait partie de cette frange de femmes qui, même mariée ne voudrait pas rester les bras croisés et attendre tout de son conjoint. C’est ainsi qu’elle s’est lancée dans l’activité commerciale avec le soutien de son époux qui lui a assuré le fonds nécessaire pour qu’elle puisse démarrer ses activités.
C’est comme ça qu’elle a fait son premier voyage à Dubai, (Emirat arabes unis). De ce pays, elle importait des parfums et des habits pour les revendre sur le marché local et éventuellement ravitailler certains détaillants. Par chance pour elle, tout se passait bien pour la commerçante qui envisageait même d’étendre son activité.
C’est ce moment qu’a choisi le nommé D, un commerçant de la place avec qui elle aurait eu un différend, pour lui causer du tort. Selon certaines indiscrétions, le commerçant aurait convoité en vain la nommée KD jadis sans succès.
Apparemment, ce dernier n’avait pas ruminé cette défaite qui avait été ressentie comme une humiliation. Et il était prêt à faire payer à la dame ce rejet. Le bonheur de l’un faisant le malheur de l’autre, ce dernier qui vraisemblablement avait une dent contre KD a tout simplement décidé de lui dérober ses marchandises qu’elle venait d’importer et de la façon la plus malhonnête.
Suivant les faits et gestes de la bonne dame, le commerçant a profité d’une des absences de la dame de son domicile pour envoyer deux de ces conducteurs de motos taxis récupérer les colis tout fraîchement importés de Dubaï.
A ces derniers, il a demandé d’aller récupérer les dits colis de marchandises au nom de la bonne dame sans autre forme. Et c’est ce qui s’est passé. à leur arrivée, ceux-ci se présenteront au domicile de la victime en expliquant à la bonne de la famille qu’ils venaient de la part de KD récupérer les colis.
L’aide ménagère s’exécuta en apportant les marchandises aux conducteurs de tricycle qui ont immédiatement disparu sans laisser la moindre trace.
Quelques instants plus tard, grâce à certains indices suspects, constatés après le départ des motocyclistes, l’aide ménagère réalisa qu’elle avait été dupée. Par la suite, la commerçante a été informée de la disparition de ses marchandises que des individus non identifiés étaient venus récupérer en son nom, alors qu’il n’en était rien.
Dans le feu de l’action, les premières recherches ne donneront rien. Mais KD qui avait des soupçons sur le probable instigateur a décidé de mener elle-même une enquête.
Cela n’a pas tardé à porter fruit. Alors qu’elle était à fond dans les recherches, un des moto taximen a été identifié par l’aide ménagère.
Dans la foulée, la commerçante s’est présentée chez les policiers du 12è arrondissement qui ont interpellé D et ses deux sbires. Par la suite, les marchandises ont été retrouvées et remises à leur propriétaire. Entre temps, le trio a été renvoyé devant le juge pour être fixé sur son sort.
Tiédiè Doumbia
Rédaction Lessor
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