Dans la salle d’exposition polyvalente du Musée national, la grâce des clichés le dispute au travail d’orfèvre des scénographes capverdiens (Eloisa Ramos et Mme Moreno Castellano). Dans un décor sublimé avec du matériau local (l’argile rouge) sur inspiration d’un fond photographique d’une tête d’ampoule de cet art visuel dans notre pays (feu Malick Sidibé), le génie et l’esthétique s’expriment.
Certaines œuvres parlent aux visiteurs et expriment des rêveries, des idéaux, des aspirations et des récits de vie comme les tracasseries de voyage traduites dans les œuvres de l’artiste nigérien Ismaël Mahamoudou Laoulilla. D’autres sont plus expressives sur l’univers de la gent féminine (les atours féminins, les trousseaux de mariage) ou font basculer dans le monde de l’irrationnel avec des photos montages.
Mais admettons-le volontiers et sans désobliger, le langage de la grande majorité des œuvres accrochées est inaudible par manque de textes explicatifs des artistes eux-mêmes sur leurs prises. Une ombre au tableau. Mais qu’à cela ne tienne, les photographies exposées font parfois allègrement fit de l’académisme pour laisser place à l’inspiration, au naturel. Ces photographes ont souvent la formidable idée de laisser-parler leurs sensations pour lesquelles, il aurait été mieux de donner ne ce serait-ce que des bribes d’explications.
Le commissaire général des Rencontres de Bamako et son équipe curatoriale sont interpellés pour corriger cette maladresse. De nombreux artistes invités à la Biennale africaine de la photographie brillent par leur absence. Il ressort des informations partagées à la vitesse d’un feu de paille que ces créateurs d’œuvres photographiques, pour la plupart, n’auraient pas fait le voyager sur Bamako pour des contraintes de voyage.
Brehima DOUMBIA
La cérémonie de remise d’attestations de fin de formation et de kits à une centaine de jeunes formés en aviculture (50) et en pisciculture (50) s’est tenue, mardi dernier à la Maison des jeunes de Bamako. L’activité a été organisée par la Coalition des forces juvéniles pour le renouv.
Les représentants du Projet minier de Kobada de la société Toubani Ressources et son bureau d’études ABCOM, représentant le groupement Insuco-ABCOM pour l’étude d’impact environnemental de ce projet, ont rencontré, mardi dernier à Kangaba, le Comité local de réinstallation du projet .
Scientifiquement dénommé «Hyphaene thebaica», ce grand arbre qui peut atteindre 30 mètres de hauteur avec un stipe (tronc) de 40 cm de diamètre est connu sous le nom «Zimini» en bamanankan et «Kangow» en Songhoy. Ses composantes sont sollicitées pour différents besoins et depuis les annÃ.
La multiplication démesurée des écoles communautaires, la difficile intégration des enseignants dans la Fonction publique des Collectivités territoriales et l’irrégularité du paiement du fonds Adars étouffent ces établissements. Pourtant, ceux-ci sont censés accroître la scolarité dans.
La communauté internationale célèbre, le 18 décembre, la Journée mondiale de la langue arabe. Dans notre pays, les medersas ont largement contribué à la promotion de cette langue parlée par plus de 400 millions de personnes à travers le monde. Ces établissements ont été confinés pendant.
La ministre de la Santé et du Développement social, le Colonel-major Assa Badiallo Touré, a procédé ce mardi 16 décembre, à l’ouverture officielle des travaux de la table ronde consacrée aux Soins de santé primaires (SSP), en présence de nombreuses personnalités..