Le séminaire qui prend fin vendredi vise à renforcer les capacités des acteurs de l’école
La cérémonie était présidée par le conseiller technique au ministère de l’Éducation nationale, chargé de la qualité, Dr Augustin Poudiougo.
Le séminaire porte sur la santé mentale, la psychosociale, la discipline positive, la classe bienveillante et la protection. Il regroupe 28 participants constitués de fonctionnaires du département de l’Éducation nationale, mais aussi des responsables de ses services centraux.
Des directeurs des Académies d’enseignement, des Centres d’animation pédagogique (Cap), les formateurs d’enseignants, les directeurs d’écoles et les experts y prennent part.
Le séminaire qui prend fin vendredi vise à renforcer les capacités des acteurs de l’école avec des compétences avancées en matière de facilitation, de comportements et des techniques nécessaires pour mettre en place des environnements d’apprentissage sûrs, favorables et propices (EAS).
La session permettra aussi aux participants d’acquérir des connaissances approfondies sur les EAS, de développer des compétences et des approches pour concevoir des activités axées sur l’apprenant. Elle leur permet aussi de préparer, de discuter et d’identifier des méthodes d’évaluation.
L’ambassade du Japon dans notre pays et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) sont des partenaires.
La chargée d’affaires à l’ambassade du Japon, Mme Endo Satoko, soutient que l’éducation est l’un des éléments clés expliquant les disparités de niveaux de vie et de développement. Assurer une éducation de qualité à chaque enfant, quel que soit son lieu de vie, lui offre l’opportunité de réaliser son potentiel et de participer au développement de la société.
La diplomate japonaise rappellera que l’Institut international de l’Unesco pour le renforcement des capacités en Afrique (IICBA) a lancé en mars 2024 un projet intitulé : «Créer des environnements d’apprentissage surs, favorables et résiliants pour sauvegarder les droits des enfants à l’éducation en période de conflit et de crise au Sahel, en Afrique centrale et de l’Est». Le projet soutenu par le gouvernement nippon vise à promouvoir la sécurité, le bien-être des communautés scolaires et à assurer la continuité de l’éducation dans les circonstances difficiles, précisera-t-elle.
Il couvre le Burkina-Faso, la République centrafricaine, le Mali, le Soudan du Sud, le Tchad et le Niger. Le projet, précise Mme Endo Satoko, est financé avec un budget supplémentaire de 2023 du Japon à plus de 1,15 million de dollar soit environ 700 millions de Fcfa. La chargée d’affaires révélera que le Japon a signé le 24 février 2021 l’échange de notes relatifs au financement du projet «d’amélioration des équipements pour les établissements de formation technique et professionnelle dans le District de Bamako pour un coût total d’environ 5 milliards de Fcfa.
Il s’agit pour le Japon de témoigner sa ferme volonté d’accompagner le gouvernement dans ses efforts en faveur de l’éducation.
Pour la chargée du projet à IICBA, Mme Kasumi Moritani, «dans le cadre de nos activités, nous avons mené plusieurs études d’évaluation de la profession enseignante à travers plusieurs pays d’Afrique. Ces études ont identifié des défis significatifs auxquels sont confrontés les enseignants, notamment leur sentiment de manque de soutien, de motivation et de capacités à faire face aux évolutions rapides de la société», a-t-elle déclaré.
La situation des enseignants et des apprenants n’est guère reluisante. Et d’ajouter que IICBA est un institut spécialisé de l’Unesco qui est basé à Addis-Abeba (Éthiopie) et vise à renforcer les capacités des enseignants en Afrique. Dans ses orientations pour le gouvernement, rappellera le conseiller technique, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, a instruit à celui-ci de focaliser sa mission autour de 8 axes. Le 5è porte sur l’amélioration du système éducatif, a renchéri Augustin Poudiougo. Pour le conseiller technique, la création d’environnements d’apprentissage sûrs est un moyen de lutter contre l’abandon scolaire et promouvoir la fréquentation et le maintien scolaires par le biais de l’alimentation scolaire.
Sidi WAGUE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
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Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
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