
Ce salon ambitionne de répondre aux défis de l’orientation académique et de l’insertion professionnelle
Le Centre international de conférences de Bamako (CICB) a accueilli, mercredi dernier, le lancement de la 1ère édition du Salon de la rentrée universitaire 2025-2026 sous le thème : «Choisir sa filière, c’est choisir son avenir». C’était présidé par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bouréma Kansaye.
Trois autres ministres ont marqué de leur présence à l’événement dont Dr Amadou Sy Savané (Éducation nationale), Dr Fasoun Coulibaly (Travail, Fonction publique et Dialogue social) et Mamou Daffé (Artisanat, Culture, Industrie hôtelière et Tourisme). On notait également la participation de membres du Conseil national de transition (CNT), ainsi que de responsables d’institutions de formation et de recherche. Une mobilisation qui traduit l’importance accordée par les autorités à l’enseignement supérieur comme moteur du développement national.
Le Salon de la rentrée universitaire a pour objectif de créer un cadre d’échanges et d’orientation pour renforcer le lien entre université et marché du travail. Il ambitionne de répondre aux défis de l’orientation académique et de l’insertion professionnelle. Pendant trois jours, il offre un espace de découvertes et de dialogue où les nouveaux bacheliers, les parents, les enseignants et les entreprises échangent directement.
L’idée est claire : mieux préparer les étudiants à intégrer des filières adaptées aux besoins réels du marché du travail, dans un contexte marqué par le chômage des jeunes et les mutations rapides du monde professionnel. Le directeur général de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Fana Tangara, a insisté sur cette dimension. Selon lui, ce Salon «n’est pas qu’une simple exposition, mais un cadre idéal pour mieux comprendre l’offre de formation disponible, découvrir les innovations pédagogiques et scientifiques, et renforcer les passerelles entre le monde universitaire, la recherche et l’économie nationale.»
Au-delà des stands d’exposition des universités, grandes écoles et instituts, plusieurs conférences et panels rythmeront l’événement. Les thématiques abordées vont du choix des filières et de l’employabilité des jeunes à des enjeux plus contemporains, tels que l’essor de l’intelligence artificielle et son impact sur le monde du travail. Les participants découvriront également la nouvelle procédure de préinscription en ligne, un pas supplémentaire vers la modernisation du système éducatif.
Pr Fana Tangara a souligné l’importance de cet événement comme un «espace de découvertes, de dialogue et de projection vers l’avenir». Il a mis en avant les efforts conjoints des Académies de Bamako Rive Gauche, et Rive Droite, Kati et Kalaban Coro, ainsi que des établissements privés regroupés au sein de l’Association des établissements privés supérieur. L’Objectifs : offrir un cadre permettant de mieux comprendre l’offre de formation, promouvoir l’innovation pédagogique et scientifique, et renforcer les passerelles entre l’université, la recherche et les besoins de l’économie nationale
Les échanges permettront aussi d’évaluer les acquis des années passées, de discuter des difficultés et d’identifier de nouvelles pistes de collaboration, notamment en matière de partenariats publics-privés et d’ouverture internationale.
Déjà, plusieurs acteurs souhaitent voir ce rendez-vous s’inscrire durablement dans l’agenda éducatif du pays. Un plaidoyer a été formulé auprès du ministère en charge de l’Enseignement supérieur pour institutionnaliser et pérenniser le Salon, voire envisager son ouverture à l’international. Une ambition partagée par de nombreux partenaires présents, convaincus de l’intérêt d’un tel espace pour renforcer l’attractivité et la compétitivité de l’enseignement supérieur malien.
Dans son allocution, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a souligné la vocation stratégique de l’événement. «Le Salon de la rentrée universitaire est une vitrine de notre système éducatif, un lieu où se rencontrent l’expérience des enseignants-chercheurs, l’innovation des institutions et les aspirations légitimes d’une jeunesse en quête de perspectives», a-t-il déclaré.
Le Salon s’inscrit dans une dynamique plus large de réformes entreprises par le gouvernement pour moderniser l’enseignement supérieur. Ces réformes visent à professionnaliser les filières, encourager la recherche scientifique et favoriser l’ouverture internationale. «Nous voulons bâtir un système inclusif, performant et ouvert sur le monde», a affirmé Pr Kansaye, mettant en avant l’intégration des outils numériques, de l’intelligence artificielle et le soutien aux startups universitaires.
Le ministre Bouréma Kansaye a rappelé également les réformes déjà entamées pour moderniser le secteur : professionnalisation des filières, promotion de la recherche scientifique, intégration des outils numériques et développement de partenariats internationaux. «Nos institutions d’enseignement supérieur doivent devenir des pôles de rayonnement scientifique et culturel de dimension mondiale», a-t-il insisté, avant de s’adresser directement aux étudiants : «Ce Salon vous est dédié. Saisissez cette opportunité pour poser vos questions, construire vos projets et croire en vos ambitions. Votre succès est le succès de notre nation.»
Durant trois jours, des conférences et débats aborderont des thématiques stratégiques telles que le choix des filières, l’employabilité des jeunes, l’impact de l’intelligence artificielle sur le marché du travail, ou encore la nouvelle procédure de préinscription en ligne seront au programme. Les stands d’exposition accueilleront des institutions de formation, des responsables d’entreprise et des décideurs politiques pour dialoguer avec les futurs étudiants.
Amara Ben Yaya TRAORÉ
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