
À l’issue de la réunion, le Premier ministre s’est dit satisfait des échanges participatifs et inclusifs
Le Premier ministre, ministre de l’Administration
territoriale et de la Décentralisation, le Général de division Abdoulaye Maïga,
a présidé hier à la Primature, une réunion sur la gestion de la crise
énergétique. Cette rencontre a réuni autour du Chef du gouvernement, le
ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, et ses collègues de
l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, et de l’Énergie et de
l’Eau, Boubacar Diané, et d’autres acteurs du secteur de l’énergie.
Déterminé à trouver des solutions adéquates à la crise
énergétique, à nulle autre pareille dans notre pays, le chef du gouvernement a
encore reçu, hier, tous les acteurs impliqués dans sa gestion. Les discussions
ont porté sur la nécessité du cantonnement des dettes bancaires des
fournisseurs de carburant, l’examen des possibilités d’obtention d’un prix de
combustible plus avantageux, l’élaboration par la société Énergie du Mali
(EDM-SA) d’un plan de réduction des charges, l’éventualité de la mise en place
d’un système de fuel management pour une meilleure séparation des
responsabilités.
Mais aussi, la constitution d’un stock national de sécurité,
l’examen de la possibilité d’augmenter les tarifs pour les industriels et les
grands comptes, la mise en route des centrales en panne, la restauration de la
trésorerie d’EDM-SA à travers une meilleure maîtrise des recettes et la
mobilisation immédiate de 20 milliards de Fcfa pour l’achat de combustibles.
L’initiative du gouvernement s’inscrit dans un effort
plus large de stabilisation et revitalisation du secteur énergétique. La
rencontre a été l’occasion pour les deux groupements de professionnels des
produits pétroliers au Mali à savoir : le Groupement malien des professionnels
du pétrole (GMPP) et le Groupement professionnel des pétroliers (GPP) de faire
des propositions cruciales pour le secteur.
Auparavant, lors d’une rencontre avec ceux-ci, le
ministre chargé de l’Énergie avait proposé des mesures aux deux groupements
pour alléger la charge financière des fournisseurs d’énergie tels que le
cantonnement et le rééchelonnement de la dette d’EDM, ainsi qu’un abattement de
20% de cette dette.
Face à ces propositions, les fournisseurs ont plutôt
suggéré une restructuration de la dette, appuyée par une garantie de l’État
sous forme de bons du Trésor, afin de fournir aux fournisseurs les fonds
nécessaires pour soutenir EDM-SA. De plus, ils sollicitent l’intervention de
l’État pour convaincre les banques d’ouvrir des lignes de crédit équivalentes
aux créances des fournisseurs de l’EDM.
Le marché pétrolier étant particulier, avec des marges bénéficiaires inférieures à 5% et des retards de paiement souvent supérieurs à 12 mois, ces conditions financières difficiles ne permettent pas aux fournisseurs de concéder un délai supplémentaire, comme requis par le ministre chargé de l'’Énergie.
300 MILLIARDS DE FCFA- Les fournisseurs ont exprimé
leur engagement à soutenir l’État dans la résolution de la crise énergétique en
reprenant les livraisons à EDM-SA. Cependant, ils estiment que cette reprise
nécessite un soutien significatif de l’État. Ils proposent plusieurs mesures
pour faciliter ce processus, notamment le versement d’une avance de paiement
partiel et la mise en place d’une garantie de paiement irrévocable à l’échéance
pour les nouvelles livraisons.
Ces propositions, selon eux, visent à assurer une
collaboration efficace avec l’État et garantir la continuité des
approvisionnements énergétiques essentiels pour le pays. Aussi, expliquent-ils,
les deux groupements ont pris une décision concertée et consensuelle pour
contribuer à hauteur de 3% du montant de leurs créances sur ÉDM-SA. Cette
initiative vise à soutenir l’État dans ses efforts pour résoudre la crise
énergétique actuelle. En joignant leurs forces, ces fournisseurs espèrent
alléger le fardeau financier et améliorer la situation énergétique dans le
pays.
En affirmant que l’État ne peut pas répondre
favorablement à toutes les demandes, le ministre de l’Économie et des Finances
a mis en lumière les contraintes budgétaires et la nécessité de prioriser les
ressources. Tout en encourageant chacun à faire un effort, Alousséni Sanou a
insisté sur l’importance de la responsabilité partagée pour améliorer la
situation énergétique du pays. Il a également déclaré que le gouvernement a
investi plus de 300 milliards de Fcfa dans EDM-SA en 2023 et 60 milliards
supplémentaires en 2024.
Pour sa part, le Premier ministre a émis l’importance
d’une proposition concrète et collaborative, impliquant toutes les parties
prenantes concernées par ce défi. L’objectif, selon le Général de division
Abdoulaye Maïga, est de garantir une transition énergétique durable qui
résoudra la crise actuelle. «Travailler ensemble dans un esprit de coopération
et d’innovation est essentiel pour parvenir à un consensus qui bénéficie à
tous», a soutenu le Chef du gouvernement, qui dira qu’avant la fin des travaux,
il est impératif que les participants s’accordent sur une solution finale pour
faire face à la crise énergétique.
À l’issue de la réunion, le Premier ministre s’est dit
satisfait des échanges participatifs et inclusifs qui ont permis d’élaborer un
projet de plan d’action à court, moyen et long termes. Pour lui, notre pays ne
doit plus jamais connaître une crise similaire. Et d’indiquer que cette crise
énergétique va au-delà d’une question commerciale, mais c’est aussi une
problématique sécuritaire.
Sa résolution devra respecter strictement les trois
principes fondamentaux édictés par le Président de la Transition, le Général
d’armée Assimi Goïta, et le plan d’action élaboré au cours de la réunion sera
soumis à son appréciation pour recueillir ses directives avant sa mise en
œuvre.
Cette rencontre intervient après deux visites du Premier ministre à la direction générale d’EDM-SA. Lors de la première, il avait invité les agents à proposer des solutions immédiates et durables pour une sortie de crise. Et au cours de sa deuxième visite, il y a eu une restitution des pistes de solutions proposées par les travailleurs, suivie d’une réunion à la Primature la semaine dernière.
Amara Ben Yaya TRAORÉ
Rédaction Lessor
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