Le Général de corps d'armée Malick Diaw, Président du CNT
L’ouverture officielle de la session ordinaire d’avril 2025, se fera conformément aux dispositions constitutionnelles, notamment l’article 107 de la Constitution du 22 juillet 2023 qui stipule : «L’Assemblée nationale et le Senat se réunissent, de plein droit, en deux sessions ordinaires par an. La première session commence le premier lundi ouvrable du mois d’octobre. Elle ne peut excéder soixante-quinze jours. La deuxième session commence le premier lundi ouvrable du mois d’avril et ne peut excéder quatre-vingt-dix jours.»
L’actuelle rentrée parlementaire intervient dans un contexte déterminant pour le pays, avec des enjeux majeurs liés aux sujets d’actualité notamment les réformes institutionnelles, les questions de gouvernance, de sécurité, de développement économique, etc.
Au cours de cette session qui durera 90 jours, les membres du CNT auront à débattre et adopter plusieurs projets et propositions de loi visant à répondre aux aspirations des populations maliennes.
En plus de l’examen et de l’adoption de textes législatifs intéressant la vie de la Nation et le contrôle des actions du gouvernement, des séances de travail sur les défis nationaux et internationaux ainsi que plusieurs activités dans le domaine de la diplomatie parlementaire seront menées.
Le Président du CNT, le Général de corps d’armée Malick Diaw, invite à cet effet, les membres de l’organe législatif à une participation active et engagée pour le renforcement du cadre législatif et institutionnel du pays.
Dieudonné DIAMA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.