
Souleymane Goundiam, un ancien sécretaire général du ministère de l’éducation
L’ancien secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, Souleymane
Goundiam, raconte que vers la fin de la période coloniale, il y avait les
mouvements d’émancipation pour l’indépendance et aussi pour une éducation de qualité. Il explique que les
premiers lycéens du pays ont été recrutés à partir de 1950 pour étudier au
lycée Terrasson de Fougères l’actuel lycée Askia. À l’époque, dit-il, c’était
le bac français avec les séries A, B et C qui a continué jusqu’à
l’indépendance.
Selon
l’administrateur scolaire à la retraite, l’organisation de l’examen du baccalauréat
a subi trois catégories de changement.
Il cite le changement institutionnel et politique marqué par plusieurs
réformes. En premier lieu, cite-t-il, la réforme de 1962 qui, au départ, était
alignée au bac français avec les mêmes options (malienne et étrangère).
Cette
évolution a été marquée également par le premier Programme décennal de
développement de l’éducation (Prodec) à partir de 2000, dont l’un des axes
était la déconcentration et la décentralisation. «À la faveur de cela, on a
créé les Académies d’enseignement et le Centre national des examens et concours
de l’éducation (CNECE)», précise-t-il, avant de justifier que le département de
tutelle a décidé en 2006 de déconcentrer l’organisation du bac pour faire face
à l’effectif croissant des élèves.
«Les tâches comme le choix des sujets,
des centres d’examen et des responsables des centres sont restés au CNECE. Les
tâches déléguées aux Académies portent sur l’organisation de la correction et
le secrétariat, le choix des surveillants», clarifie l’ancien inspecteur
général. Avant l’attribution de l’organisation de l’examen du baccalauréat au
CNECE en 2000, se souvient-il, l’examen était organisé par la direction de
l’enseignement secondaire. Auparavant, cette direction regroupait
l’enseignement général et l’enseignement technique. Les deux seront séparés en
1993, précise-t-il.
Souleymane Goundiam
indique que le deuxième changement est lié aux réformes pédagogiques portant
sur les séries. «On a abandonné les séries du bac français au profit des séries
pour les Maliens. En terminale, on avait la philo-lettres et philo-langues, la
Science biologique (SB), la science exacte (SE). C’était les quatre séries à notre temps en
1975», dit-il. En 1980, on a créé au niveau terminal, les séries langues et
littérature (LL), Sciences humaines (SH), SE et SB.
L’ancien proviseur du lycée
Askia estime que ce changement résulte du fait que les séries avaient été
réformées depuis la dixième année. Depuis 2011, poursuit-il, on est passé à six
séries à la terminale; à savoir «art et
lettres» (TAL), TLL, TSE, Terminale sciences expérimentales (TSEXP), Terminale
sciences sociales (TSS) et Terminale sciences économiques (TSECO).
Quant au troisième
changement, il concerne la rationalisation ou la moralisation des examens, fait-il
savoir. L’ancien conseiller technique rappelle que le bac se faisait en deux parties. La première en 11è
année et la deuxième en terminale. Le
professeur d’enseignement secondaire à la retraite relève que les
autorités ont pensé que l’organisation de ces deux examens était coûteuse et il
n’y avait pas d’efficacité.
En 1993, précise-t-il, ce système a disparu pour un
baccalauréat unique. Il renchérit que l’examen oral du bac qui consistait à
voir si le candidat était apte a aussi disparu du fait qu’il avait perdu
sa valeur. Les candidats réussissaient à
l’écrit qu’à l’oral. Et d’indiquer qu’il y avait une forte pression sur le
correcteur.
Le pédagogue explique qu’il y a eu des réformes tendant à
réduire l’impact de la moyenne de classe. «Avant, les notes de classe
intervenaient dans le calcul de la moyenne. Au fil du temps, on a vu qu’elles
perdaient en crédibilité. On pouvait trouver des candidats qui ont 14 comme
moyenne annuelle qui n’arrivent pas avoir 8 à l’examen», explique le professeur
de français de formation avant d’ajouter que la mention assez bien ou bien
s’obtient dans la classe d’examen.
Mohamed DIAWARA
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